Développement durable, mondialisation et interdépendance, élimination de la pauvreté, financement du développement: telles sont quelques-unes des thématiques abordées, cet après-midi, par la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, qui a adopté 14 nouveaux projets de résolution, dont deux par vote.
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Réunie pour la première fois depuis la fin de ses débats de fond, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a adopté, ce matin, les deux premiers projets de résolution de cette session, qui ont nécessité des votes enregistrés. Les deux textes ont fait l’objet de critiques de la part des États-Unis et d’Israël. La Commission a également entendu la déléguée du Pakistan, parlant au nom du Groupe des 77 et la Chine, présenter 32 projets de résolution sur lesquels les délégations travaillent encore.
La situation socioéconomique dans les Territoires palestiniens et le Golan syrien occupés qui ne fait qu’empirer, en conséquence de l’occupation israélienne et des politiques discriminatoires au profit des colons, conjuguées à la pandémie de COVID-19, a suscité condamnation et inquiétude parmi les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), ce matin.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est penchée, ce vendredi, sur le développement urbain ainsi que sur les activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies. Comment canaliser l’urbanisme croissant, le rendre durable et compatible aux défis actuels sont parmi les questions qui ont été débattues en examinant la situation des villes qui, selon Chris Williams, Directeur du Bureau de New York d’ONU-Habitat, sont la clef de la réduction des crises et de la reprise. Qu’il s’agisse d’urgences sanitaires, de la crise climatique, de conflits ou de catastrophes, elles sont le lieu où démarrent les crises telles que la pandémie de COVID-19, et là où elles se résolvent. La manière dont les villes réagissent, se stabilisent et se régénèrent contribue au redressement national, a exposé l’expert, qui a recommandé de combattre en priorité « le sans-abrisme et le logement inadéquat ».
Les problèmes de développement des pays les moins avancés (PMA) et des pays en développement sans littoral (PDSL) sont une préoccupation majeure qui ne peut être ignorée par la communauté internationale, a lancé l’Éthiopie lors du débat de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) consacré aux pays en situation particulière, cet après-midi. Qu’il s’agisse de la pandémie, des conflits ou des urgences climatiques, les PMA sont intrinsèquement et structurellement désavantagés pour faire face aux multiples crises actuelles, et, ce sont eux qui en portent le poids le plus lourd, a abondé le groupe représentant ces pays.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est penchée, ce mercredi, sur les questions d’élimination de la pauvreté, de développement agricole, de sécurité alimentaire et de nutrition.
« Nous sommes aujourd’hui dans l’œil du cyclone, mais il ne faut pas que l’histoire se souvienne de nous comme de la génération qui n’a rien fait contre la pauvreté. » C’est ainsi que Mme Rabab Fatima, Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, a posé le débat conjoint que le Conseil économique et social (ECOSOC) et la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ont consacré, ce matin, aux nouvelles perspectives sur l’éradication de la pauvreté.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est attaquée, ce lundi, aux questions de développement durable, en particulier les mesures à prendre pour atténuer et s’adapter aux effets catastrophiques des changements climatiques.
Les crises multiples aggravent encore les inégalités dans l’accès au développement et creusent la fracture numérique. Tel est le constat partagé, ce vendredi, par les experts et les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui se penchaient sur la mondialisation et l’interdépendance, les migrations et les technologies de l’information et des communications (TIC).