Investir 1 dollar dans la résilience peut en rapporter 15. C’est le rendement sans égal qui a été vanté, ce matin, par le Président de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) lors du débat conjoint avec le Conseil économique et social (ECOSOC) sur les moyens de « favoriser des sociétés durables et résilientes en période d’incertitudes ».
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
« Nous ne pourrons ni vivre ensemble en paix ni atteindre notre objectif de développement durable si nous n’apprenons pas rapidement à respecter et à protéger le monde naturel qui nous permet de vivre ».
À l’ouverture, en début de semaine, de la session de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), le professeur d’économie Jeffrey Sachs avait observé que les pays en développement devraient atteindre des taux de croissance phénoménaux –de l’ordre de 7 à 10%- pour réaliser le Programme 2030. Force est de constater que le niveau de stimulation et d’investissement nécessaire à une telle croissance est « difficilement mobilisable ».
Avec son approche collaborative, la coopération Sud-Sud a « galvanisé la volonté politique du Sud mondial de se remettre sur la voie de la réalisation du Programme 2030, de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et d’autres objectifs de développement », s’est félicité cet après-midi M. Samba Thiam, du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, lors de sa présentation d’un rapport du Secrétaire général devant la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières.
Serait-il imaginable de faire baisser le niveau de sa dette –une dette dont tant de pays se plaignent devant la Deuxième Commission (questions économiques et financières)- en la convertissant dans des projets concrets pour préserver les écosystèmes et lutter contre les changements climatiques? Cette idée est l’une des nombreuses suggérées par les pays en situation particulière au second jour de débat général.
Sans intervention rapide, l’humanité pourrait entrer en crise prolongée, avec une augmentation de la pauvreté et de l’exclusion. C’est par cette inquiétante mise en garde que M. Navid Hanif, le Sous-Secrétaire général chargé du développement économique au Département des affaires économiques et sociales (DESA), a ouvert, ce matin, le débat général de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) sur le thème « Favoriser la résilience et la croissance dans un monde incertain ».
La Deuxième Commission de l’Assemblée générale (questions économiques et financières) a entamé, ce matin, sa soixante-dix-neuvième session en approuvant son ordre du jour et l’organisation de ses travaux.
Le Représentant permanent du Bangladesh auprès des Nations Unies a été élu, le 6 juin, Président de la Deuxième Commission (économique et financière).
L’Assemblée générale a fait siennes, aujourd’hui, les recommandations proposées, au cours de sa soixante-dix-huitième session, par ses Deuxième et Troisième Commissions, chargées respectivement des questions économiques et financières; et des questions sociales, humanitaires et culturelles.
À la dernière séance de la session 2023, tenue aujourd’hui, le Président de la Deuxième Commission, l’Uruguayen Carlos Amorín, s’est félicité des résultats obtenus dans un contexte géopolitique mondial particulièrement difficile. Après 15 journées de débats et 23 jours de négociations sur les projets de résolution, la Commission s’est en effet entendue sur 43 textes, qu’elle soumettra à l’Assemblée générale pour approbation en décembre.