La pandémie a porté un coup très dur aux efforts visant à l’élimination de la pauvreté, premier objectif de développement durable de l’ONU et premier des deux points de l’ordre du jour débattus cet après-midi par la Deuxième Commission (questions économiques et financières) qui a aussi traité de la question du tourisme éthique et achevé, ce matin, l’examen du chapitre « développement durable ».
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Une crise sanitaire violente s’ajoutant à celle, profonde et irréversible, des changements climatiques. Ces deux menaces pesant sur le développement durable ont été débattues par la Deuxième Commission (questions économiques et financières), au premier jour du débat consacré au développement durable dans toutes ses dimensions. Les rapports présentés en début de séance, traitant de thèmes aussi divers que la désertification, le suivi des Orientations de Samoa, le renforcement du Cadre de Sendai sur la réduction des risques de catastrophe ou encore l’accès aux énergies ont montré combien la tâche était immense, et combien tous les thèmes étaient liés les uns aux autres.
En ce quatrième jour de débat général, les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ont réfléchi aux manières de transformer la situation critique actuelle en tremplin pour parvenir au développement durable.
Les répercussions économiques et sociales de la pandémie exacerbent les inégalités au sein des pays et entre les pays, ont prévenu les délégations, lors du troisième jour de débat général de la Deuxième Commission (questions économiques et financières). Pauvreté, inégalités : la COVID-19 a révélé au grand jour la vulnérabilité des pays en développement, s’attaquant au groupe des pays les moins avancés (PMA) de manière particulièrement brutale.
Les membres de la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, se sont penchés aujourd’hui sans complaisance sur la manière de surmonter les graves difficultés économiques provoquées par la pandémie pour réaliser les objectifs de développement durable à l’horizon 2030. La thématique de cette soixante-quinzième session, « Reconstruire en mieux après la COVID-19: pour une économie mondiale plus équitable, des sociétés inclusives et un relèvement durable », s’y prête assurément.
Une pandémie entraînant un « maëlstrom » de crises, « mettant à nu » les vulnérabilités. Cette formule a été prononcée en ce premier jour de débat général de la Deuxième Commission de l’Assemblée générale, chargée des questions économiques et financières, par le représentant de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Elle ne résume que trop bien les difficultés économiques et sociales auxquelles les États Membres se disent aujourd’hui confrontés.
Lors d’une réunion d’organisation tenue par visioconférence, du fait des circonstances exceptionnelles actuelles, la Deuxième Commission (questions économiques et financières) a approuvé, ce matin, l’ordre du jour et l’organisation des travaux* de sa soixante-quinzième session, qui débutera lundi 5 octobre par le débat général et se terminera au plus tard le 25 novembre.
Après huit semaines de débats et d’intenses négociations, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a terminé, cet après-midi, les travaux de la soixante-quatorzième session de l’Assemblée générale.
Les projets adoptés aujourd’hui par la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, reflètent en un sens les sept semaines de travaux ayant conduit à leur présentation: pris dans leur ensemble, ils tentent de résoudre une équation délicate entre développement économique durable, inclusion sociale et lutte contre les changements climatiques, entre autres, dans la lignée des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Prendre d’urgence des mesures efficaces pour mettre fin au recours unilatéral à des mesures économiques, financières ou commerciales qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l’ONU, qui sont contraires aux principes du droit international ou à la Charte des Nations Unies ou qui contreviennent aux principes de base du système commercial multilatéral.