À la veille de clore les travaux de sa session, la Deuxième Commission, traitant des questions économiques et financières, a adopté aujourd’hui 16 projets de résolution, dont deux à l’issue d’un vote. Elle s’est encore focalisée sur le développement durable, thème auquel se rapportent directement six textes, mais qui traverse aussi la plupart des autres, même lorsqu’ils abordent la mondialisation, les questions macroéconomiques, les technologies de l’information et des communications ou encore le développement agricole.
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Développement durable, commerce international, système financier international, éducation au service du développement durable, élimination de la pauvreté: telles sont quelques-unes des nombreuses thématiques abordées, cet après-midi, par la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui a adopté 15 nouveaux projets de résolution, dont 4 à l’issue d’un vote.
Se réunissant pour la première fois depuis la fin de ses débats de fond, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a adopté, ce matin, ses trois premiers projets de résolution, dont deux concernant Israël qui ont suscité le plus de commentaires.
Ce matin, la Deuxième Commission a terminé son débat entamé hier sur les « répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe du Golan syrien occupé », quelques jours après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre.
Les « mesures transformatrices » et les « approches intégrées » prises et menées au niveau régional en faveur du développement durable ont été mises à l’honneur, ce matin, lors du dialogue annuel de la Deuxième Commission avec les responsables des commissions économiques régionales de l’ONU.
Les investissements réalisés pour repositionner le « système des Nations Unies pour le développement » donnent des résultats, a fait savoir M. Neil Pierre, du Département des affaires économiques et sociales, en présentant cet après-midi à la Deuxième Commission le rapport du Secrétaire général sur l’examen quadriennal des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.
La Deuxième Commission de l’Assemblée générale, consacrée aux questions économiques et financières, s’est concentrée aujourd’hui sur deux thématiques inextricablement liées: l’éradication de la pauvreté d’un côté, le développement agricole, la sécurité alimentaire et la nutrition de l’autre.
Transformer la « malédiction des ressources naturelles » en bénédiction. Telle est la préoccupation, exposée par M. Joseph Stiglitz, lauréat 2001 du prix Nobel d’économie, qui a occupé le cœur du débat conjoint entre la Deuxième Commission et le Conseil économique et social (ECOSOC), ce matin.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) est revenue, aujourd’hui, sur la question du développement durable, au cœur de ses travaux cette année. « Notre monde est pétri d’inégalités. La crise climatique s’aggrave. La faim, l’insécurité alimentaire, la crise de la dette continuent de s’aggraver, en particulier pour les pays les plus vulnérables. Tout cela alors que la guerre en Ukraine et d’autres conflits aux quatre coins du globe se poursuivent comme le montre, une fois de plus, l’inquiétante escalade de la situation au Moyen-Orient », s’est inquiété, en préambule de son discours, le Président de l’Assemblée générale, M. Dennis Francis, qui a plaidé pour une cessation des hostilités après la tragique attaque de civils israéliens par le Hamas samedi.
La fracture numérique perdure, voire s’élargit, entre pays en développement et pays développés, et il est urgent de la refermer. Tel est le constat partagé, ce vendredi, par les experts et les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui se penchaient sur les technologies de l’information et des communications (TIC) au service du développement durable, ainsi que sur la mondialisation et l’interdépendance.