« À l’ère numérique, l’accès à l’information s’est élargi mais la menace de la désinformation et des discours de haine s’est précisée. » Voilà le constat sans appel de la délégation israélienne au second jour du débat général du Comité de l’information, qui tient sa quarante-septième session jusqu’au 9 mai. Dès lors, la lutte contre la désinformation n’est pas seulement un défi technique mais aussi une obligation morale, a martelé la délégation.
En cours au Siège de l'ONU
Comité de l'information
Alors qu’elle est engagée, avec l’initiative UN80, dans une transformation visant à la rendre plus efficace, l’ONU doit plus que jamais démontrer sa pertinence, un effort auquel contribue le Département de la communication globale (DCG) en façonnant un « écosystème informationnel » sain, a expliqué, aujourd’hui, la Secrétaire générale adjointe, Mme Melissa Fleming, à l’ouverture de la quarante-septième session du Comité de l’information.
Le Comité de l’information a, ce matin, clôturé les travaux de sa quarante-sixième session en adoptant par consensus ses deux projets de résolution annuels, dont son texte phare sur les politiques et activités de l’ONU en matière de communication globale, dans lequel l’intelligence artificielle est désormais clairement mentionnée avec les risques et opportunités qu’elle présente.
Au deuxième et dernier jour du débat général du Comité de l’information, les inquiétudes étaient vives parmi les États Membres quant à la désinformation et à la mésinformation qui se propagent « comme un feu de forêt », les mots du Népal.
En cette « période dangereuse » alimentée par la désinformation numérique, la Secrétaire générale adjointe à la communication globale a indiqué, à l’ouverture de la quarante-sixième session du Comité de l’information, que le Département de la communication globale (DCG) qu’elle dirige entend s’appuyer sur les cellules de communication de crise, l’innovation et les Principes mondiaux pour l’intégrité de l’information des Nations Unies pour soutenir les efforts de paix et de sécurité de l’ONU.
Le Comité de l’information a clôturé, ce matin, les travaux de sa quarante-cinquième session en adoptant par consensus ses deux projets de résolution annuels, dont son texte phare sur les politiques et activités de l’ONU en matière de communication globale dans lequel il fait part de sa « grande inquiétude » face au volume croissant de la désinformation et de la mésinformation visant les opérations de maintien de la paix des Nations Unies.
Le Comité de l’information a conclu, ce matin, son débat général consacré à l’examen des activités du Département de la communication globale (DCG) par des appels répétés à combler la fracture numérique entre le Nord et le Sud et à préserver l’intégrité de l’information sur les plateformes numériques.
Le premier jour du débat général du Comité de l’information a de nouveau suscité de vibrants plaidoyers en faveur du multilinguisme, à la fois dans la communication de l’ONU sur toutes ses plateformes, mais également dans les processus de négociations intergouvernementales et dans la documentation.
À l’ouverture de la quarante-cinquième session du Comité de l’information (COI) ce matin, la Secrétaire générale adjointe à la communication globale, Mme Melissa Fleming, a déclaré que devant la « nouvelle norme » que constituent des crises internationales toujours plus nombreuses et souvent liées entre elles, le Département qu’elle dirige, le DCG, n’a de cesse de recalibrer sa réponse pour promouvoir les activités de l’ONU à travers le monde.
Le Comité de l’information, qui a achevé aujourd’hui sa session annuelle, entamée le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, a adopté à l’unanimité ses deux projets de résolution traditionnels relatifs à « l’information au service de l’humanité » et aux « politiques et activités de l’ONU en matière de communication globale ».