C’est au terme de débats tendus sur les conflits qui déchirent le Moyen-Orient que la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a achevé cet après-midi les travaux de sa soixante-dix-neuvième session en adoptant quatre projets de résolution sur les réfugiés de Palestine ainsi que les colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé et le Golan syrien occupé, outre son programme de travail pour la session 2025.
En cours au Siège de l'ONU
Quatrième Commission
« Israël, qui a franchi toutes les lignes rouges, doit maintenant faire face aux conséquences de ses actes. »
Confrontées à l’urgence de mettre un terme immédiat au « génocide » de la population gazaouite, les délégations ont exigé l’instauration d’un cessez-le-feu et la fin de l’impunité pour les crimes commis par Israël, cet après-midi, au premier jour du débat général de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, consacré aux pratiques et activités d’implantation israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés.
« L’UNRWA est en état de siège. » Tels sont les mots prononcés par l’Espagne, au dernier jour du débat général sur les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, qui se tenait à la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Les délégations qui se sont exprimées ce matin devant la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, ont dénoncé la « campagne de désinformation » menée par Israël contre l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ainsi que la législation adoptée récemment par la Knesset afin de mettre un terme à ses activités.
C’est un moment crucial pour l’UNRWA, ses 33 000 employés et les millions de Palestiniens auxquels cette agence de l’ONU vient en aide, a affirmé ce matin le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), à la tribune de la Quatrième Commission, chargée des questions de politique spéciale et de la décolonisation.
Alors que les tensions géopolitiques, l’escalade des conflits et la détérioration des relations ont érigé des obstacles à la recherche de solutions collectives qui affectent la capacité des missions politiques spéciales à réaliser leurs mandats, le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques a considéré, ce matin, devant la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation), que celles-ci doivent s’adapter à l’évolution du paysage mondial de paix et de sécurité, en répondant à l’évolution de la dynamique des conflits et aux besoins des États hôtes.
Au troisième jour de son débat général sur les opérations de maintien de la paix de l’ONU, la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a entendu ce matin un certain nombre de pays hôtes témoigner de leurs expériences, dressant pour un certain nombre d’entre eux des constats sévères.
La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a poursuivi cet après-midi son débat général consacré à l’étude d’ensemble des opérations de maintien de la paix, en insistant sur la nécessité d’établir des mandats clairs, adaptés aux conditions locales, et assortis de stratégies de transition et de sortie dans le cadre de processus politiques continus.
Le maintien de la paix à l’ONU dépend étroitement du soutien que lui apportent ses États Membres, ont constaté, cet après-midi, trois hauts fonctionnaires de l’ONU venus faire le point à la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) sur cette question, dont la Sous-Secrétaire générale à l’appui opérationnel, Mme Lisa Buttenheim.