Le Conseil de sécurité, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a décidé, cet après-midi, de reconduire jusqu’au 3 mars 2025 le régime de sanctions imposé aux Chabab. En adoptant à l’unanimité la résolution 2775 (2025), le Conseil procède ainsi à une reconduction technique pour remplacer la résolution 2762 (2024) adoptée le 13 décembre dernier et qui expire aujourd’hui.
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« Comment pouvons-nous positionner la police des Nations Unies pour qu’elle soit préparée à des défis qui, même s’ils sont en pleine évolution, conservent de nombreux aspects connus? » Telle est la question à laquelle le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, s’est efforcé de répondre, cet après-midi au Conseil de sécurité. À l’occasion de cette séance annuelle centrée sur les activités des composantes de police des missions de maintien de la paix de l’ONU, de hauts responsables ont tenté de démontrer la « réelle différence » que les contingents de police font dans la vie des populations locales, contribuant à jeter les bases d’une paix et d’un développement durables. Une conviction également exprimée par le conseiller pour les questions liées à la police des Nations Unies, M. Faisal Shahkar.
Près de deux ans après le déclenchement du conflit entre les Forces armées soudanaises et les Forces d’appui rapide, la situation humanitaire au Soudan atteint désormais un niveau « sans précédent par son ampleur et sa gravité », a alerté, ce matin devant le Conseil de sécurité, la Directrice de la Division des opérations et de la communication du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), appelant à des mesures immédiates pour protéger les civils et faciliter l’accès de l’aide.
Aujourd’hui, le Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation, qui a commencé sa session le 18 février, a clos ses travaux.
Le Moyen-Orient connaît aujourd’hui une transformation rapide à l’ampleur et à l’impact « incertains » mais qui représente une « opportunité historique », « notre dernière chance de parvenir à la solution des deux États », a déclaré la Coordonnatrice spéciale par intérim des Nations Unies pour le processus de paix dans la région.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a repris, ce matin, sa session et s’est concentrée sur la gestion des ressources humaines.
Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, et de nombreuses délégations, en particulier européennes, dont la plupart étaient représentées à un niveau ministériel, ont appelé aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, à une paix globale, juste et durable en Ukraine, dans la respect de la souveraineté de ce pays, peu de temps après l’adoption d’une résolution par le Conseil présentée par les États-Unis.
Le Conseil de sécurité a adopté une résolution proposée par les États-Unis après avoir rejeté cinq propositions d’amendements, présentés soit par les pays européens du Conseil (Danemark, France, Grèce, Royaume-Uni et Slovénie), soit par la Fédération de Russie, soit par les États-Unis.
Trois ans, jour pour jour, après le déclenchement du conflit en Ukraine, l’Assemblée générale a adopté deux résolutions –dont une qui a été amendée- appelant à la paix en Ukraine, l’une présentée par la Vice-Ministre ukrainienne des affaires étrangères et l’autre par les États-Unis. Les États Membres ont tranché « à la Salomon » en octroyant 93 votes en faveur de chacun des textes, alors que de nombreuses délégations ont affirmé « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».
À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, une résolution qui « condamne fermement » l’offensive menée par le M23 en République démocratique du Congo (RDC) et les avancées qu’il réalise dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec le soutien de la Force de défense rwandaise. Présenté par la France, porte-plume sur le dossier congolais, le texte exige la cessation des hostilités, invite toutes les parties à conclure un cessez-le-feu et appelle au retrait immédiat du M23 et de ses alliés rwandais.