La réalité quotidienne de beaucoup de personnes dans le monde est celle d’un empiètement sur leurs droits, plutôt qu’une expansion de ceux-ci, a constaté ce matin, devant la Troisième Commission, le Président de l’Assemblée générale, M. Peter Thomson, en évoquant le sort de millions de réfugiés et de migrants qui fuient les conflits armés, la violence, l’intolérance et la persécution.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
Une déclaration sur les mesures coercitives unilatérales et l’état de droit pourrait être envisagée par le Conseil des droits de l’homme et l’Assemblée générale, a proposé aujourd’hui, devant la Troisième Commission, le Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, M. Idriss Jazairy.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al Hussein, qui présentait aujourd’hui son rapport annuel* devant la Troisième Commission, s’est déclaré profondément préoccupé par l’ampleur des violations du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits de l’homme dans le contexte des conflits, lesquelles ont un impact dévastateur en termes de souffrances humaines.
Intervenant pour la dernière fois devant la Troisième Commission, le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, M. Juan Méndez, a préconisé l’élaboration d’un protocole universel pour favoriser des méthodes d’interrogatoires non coercitives.
Si elles permettent de préserver la biodiversité pour le bien de toute l’’humanité, les zones dites « protégées » sont également associées à des violations des droits fondamentaux des peuples autochtones, a souligné, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, la Rapporteuse spéciale sur l’es droits des peuples autochtones, Mme Victoria Tauli-Corpuz.
Au troisième jour, aujourd’hui, du débat général de la Troisième Commission consacré à la protection et à la promotion des droits de l’enfant, les États Membres ont souligné toute l’importance du Programme de développement durable à l’horizon 2030 pour garantir aux enfants, dont beaucoup continuent d’être exposés à des abus et à des violations graves, un monde propice à leur épanouissement.
Dans les situations de conflit armé, s’ils survivent, les enfants sont particulièrement exposés au risque d’être vendus aux fins de travail forcé, a souligné ce matin, devant la Troisième Commission, la Rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, Mme Maud de Boer-Buquicchio.
À l’heure du bilan des 20 ans du mandat pour le sort des enfants en temps de conflit armé, et en dépit de progrès substantiels, la protection des enfants a connu de difficultés graves depuis le début de l’année, en particulier à cause des opérations aériennes des coalitions internationales, a déclaré aujourd’hui devant la Troisième Commission, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de ce mandat, Mme Leïla Zerrougui.
Le débat général sur la promotion de la femme s’est poursuivi, aujourd’hui, à la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, avec des appels insistants des États Membres à poursuivre leurs efforts visant à garantir un monde débarrassé de toutes les formes de violences que subissent les femmes.
L’intégration systématique de la problématique hommes-femmes dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 est essentielle, a déclaré, ce matin, la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), Mme Lakshmi Puri, devant la Troisième Commission, qui entamait son débat sur la promotion de la femme.