La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a entamé aujourd’hui l’examen de l’élimination du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée d’une part, du droit des peuples à l’autodétermination, d’autre part. Les délégations ont dialogué avec divers experts, lesquels ont fait état d’une situation alarmante tant pour les groupes les plus vulnérables, au premier rang desquels les migrants, que pour les personnes d’ascendance africaine, trop souvent laissées-pour-compte. La Commission a ensuite entamé son débat général sur la question.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé aujourd’hui l’examen du point de son ordre du jour relatif à la protection et la promotion des droits de l’homme, entamé le 13 octobre. Durant ces 11 jours et 19 séances publiques, la Troisième Commission aura notamment dialogué avec 7 présidents d’organes conventionnels, 3 présidents de groupes de travail et 36 titulaires de mandats de procédures spéciales (rapporteurs spéciaux, experts indépendants et le Président de la Commission d’enquête sur le Burundi).
Le dialogue de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, avec l’Expert indépendant sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, M. Vitit Muntarbhorn, s’est tenu ce matin dans le silence des nombreuses délégations qui avaient exprimé leur opposition à son mandat. Un peu plus tard, la présentation du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés n’a pas, elle non plus, donné lieu à un débat très actif.
Alors que la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, poursuivait aujourd’hui son examen de la situation des droits de l’homme dans différents pays, un large groupe de délégations ont rappelé leur opposition au principe même des mandats de pays, jugés politisés, sélectifs, intrusifs et irrespectueux de la souveraineté des États dès lors qu’ils étaient créés sans leur accord. Plusieurs ont estimé que la Troisième Commission n’était pas le lieu pour les examiner et que ces questions devraient être traitées au Conseil des droits de l’homme, dans le cadre de l’Examen périodique universel.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a commencé aujourd’hui à entendre les exposés de Rapporteurs spéciaux chargés de situations de pays –en l’occurrence le Myanmar et la République islamique d’Iran- suscitant les critiques du Mouvement des pays non alignés.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a continué aujourd’hui d’examiner la protection et la promotion des droits de l’homme sous tous ses aspects. Elle a ainsi pu discuter du droit des personnes handicapées, des personnes atteintes d’albinisme, de la liberté de religion ou de conviction, d’opinion et d’expression ou encore du rôle des tribunaux d’arbitrage internationaux dans le contexte de la dette souveraine des États.
De l’alimentation à l’éducation, en passant par le logement, la santé physique et mentale, l’eau potable et l’assainissement, des droits économiques et sociaux fondamentaux sont battus en brèche du fait notamment de l’engagement insuffisant de la communauté internationale: tel est le constat alarmant dressé aujourd’hui devant la Troisième Commission par plusieurs Rapporteurs spéciaux dans le cadre de l’examen de la protection et la promotion des droits de l’homme sous tous ses aspects.
La Troisième Commission a poursuivi, aujourd’hui, l’examen de la protection et la promotion des droits de l’homme sous tous ses aspects en se penchant sur les thèmes des disparitions forcées, des migrants, des personnes déplacées internes et de la vie privée. Les Présidents des organes conventionnels concernés ont insisté sur l’importance d’une ratification universelle des traités concernés, ce qui est loin d’être actuellement le cas, voire de nouveaux instruments. Certaines des délégations ont exprimé leur opposition.
La Troisième Commission a poursuivi, aujourd’hui, l’examen de son point consacré à la promotion et à la protection des droits de l’homme en dialoguant avec la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Mme Fionnuala Ní Aoláin; le Rapporteur spécial sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, M. Idriss Jazairy; et le Rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats, M. Diego García-Sayán.
La Troisième Commission a poursuivi, aujourd’hui, l’examen de son point consacré à la promotion et à la protection des droits de l’homme en dialoguant, parfois de manière houleuse, avec plusieurs titulaires de procédures spéciales et experts indépendants sur des questions liées à la participation et à l’autonomisation des individus et des peuples, à commencer par le droit au développement.