Le Rapporteur spécial sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, M. Idriss Jazairy, nommé en mai dernier, a présenté aujourd’hui, à la Troisième Commission, ses premières recommandations quant à la manière d’atténuer ces effets. De même, le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme, M. Ben Emmerson, a choisi de se concentrer cette année sur l’impact des mesures de lutte antiterroriste sur la société civile.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
Les mesures migratoires restrictives qui affectent le quotidien de 232 millions de migrants, les méthodes abusives des agences de recrutement des travailleurs ou encore l’approche « incohérente » de la Banque mondiale qui fait fi des droits de l’homme ont été passés au peigne fin, aujourd’hui, par plusieurs rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’homme, venus dialoguer avec la Troisième Commission.
« Nous faisons face à une crise globale de la gestion de la migration », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al-Hussein, qui présentait aujourd’hui, à la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, son premier rapport depuis sa prise de fonctions en septembre 2014.
Les actes de torture hors des frontières et la complicité exterritoriaux dans ces actes sont contraires à la Convention contre la torture, a déclaré, aujourd’hui, le Rapporteur spécial sur la torture et autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants, M. Juan Méndez, en présentant son rapport, au premier jour de l’examen, par la Troisième Commission, des questions relatives à la promotion et à la promotion des droits de l’homme.
Les États Membres ont une nouvelle fois été encouragés, ce matin devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, à promouvoir la participation de représentants de peuples autochtones reconnus aux travaux de l’ONU.
Avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030, une occasion unique s’offre à la communauté internationale de s’attaquer aux obstacles qui laissent encore les enfants à l’écart du progrès et d’investir dans la promotion et la protection des droits de l’enfant, ont souligné les délégations qui ont participé, aujourd’hui, au débat général de la Troisième Commission consacré aux enfants.
Avec la ratification par la Somalie, le 1er octobre dernier, de la Convention relative aux droits de l’enfant, les regards sont désormais tournés vers les États-Unis, qui furent encouragés à y souscrire, aujourd’hui, à l’occasion du débat général sur la promotion et la protection des droits de l’enfant de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
La Troisième Commission a entamé, aujourd’hui, son débat sur la promotion et la protection des droits de l’enfant, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Mme Leila Zerrougui, dépeignant, en la circonstance, une situation préoccupante exacerbée par les conflits prolongés en divers endroits de la planète et « des cycles aigus de violence » qui n’épargnent pas la vie des enfants.
La majorité des délégations inscrites, aujourd’hui, au débat général de la Troisième Commission sur la promotion de la femme se sont félicitées du fait que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 contienne un objectif spécifique intitulé « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».
La plupart des intervenants qui ont pris part, aujourd’hui, au débat de la Troisième Commission sur la promotion de la femme, ont fait valoir l’urgence de la mise en œuvre effective de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, dont cet organe célèbrera demain le quinzième anniversaire.