La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a entamé aujourd’hui son examen de la promotion et de la protection des droits de l’homme, entendant à cette occasion plusieurs titulaires de mandats qui, l’un après l’autre, ont évoqué les répercussions délétères de la pandémie de COVID-19 dans plusieurs domaines, y compris les systèmes électoraux et la prévention de la torture.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Tirer parti des technologies de l’information et des communications (TIC) pour le développement, tel est l’objectif affiché ce matin par plusieurs délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), lors de la clôture des débats sur le développement durable, les TIC, la mondialisation et l’interdépendance.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a conclu aujourd’hui ses échanges sur l’état de droit aux niveaux national et international, en entendant des délégations formuler des critiques acerbes contre l’action des Nations Unies visant à promouvoir ledit état de droit et contre les « caprice » de certains pays qui appliqueraient le droit international « comme bon leur semble ». La Commission a ensuite entamé son débat sur la responsabilité pénale des fonctionnaires et des experts en mission des Nations Unies.
La Première Commission a entamé ce matin son débat thématique sur un premier groupe de questions incluant les armes nucléaires, les autres armes de destruction massive, les aspects du désarmement dans l’espace extra-atmosphérique et les armes classiques. Elle avait auparavant achevé son débat général, lors duquel se sont exprimés 137 délégués, dont 33 femmes.
De plus en plus difficile, l’environnement opérationnel dans lequel les missions politiques spéciales de l’ONU sont déployées exigent d’elles une adaptation à cette évolution. Telle a été l’analyse de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, venue présenter cet après-midi à la Quatrième Commission (chargée des politiques spéciales et de décolonisation) le dernier rapport en date du Secrétaire général sur la question des missions politiques spéciales.
Les délégations de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) ont poursuivi, ce matin, leur débat général en réaffirmant la nécessité d’abandonner les armes de destruction massive afin de pouvoir construire une société plus sûre et prospère. À cet égard, l’Afrique du Sud, au nom de la Coalition pour un nouvel ordre du jour, a déploré que « l’objectif de la première résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée en 1946 et visant à assurer l’élimination des armes atomiques, reste inachevée 75 ans plus tard ».
Au-delà des effets conjoncturels de la pandémie de COVID-19, les populations autochtones qui ont migré vers des zones urbaines font face à des défis structurels, au premier rang desquels figurent la pauvreté, le racisme, la marginalisation et le manque de soutien.
Il faudrait l’équivalent de 1,7 de la planète pour absorber les modes de consommation actuels: ce chiffre choc a été donné par Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies, pour combattre la désertification, lors d’une séance de débat virtuel de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) consacrée au développement durable.
Aujourd’hui à l’Assemblée générale, une vingtaine d’États a réagi au rapport* du Secrétaire général intitulé « Notre Programme commun », lequel fait 12 propositions, sous la forme d’un programme d’action, pour hâter la mise en œuvre des accords existants, notamment les objectifs de développement durable.
Au troisième et dernier jour des auditions de pétitionnaires à la Quatrième Commission, chargée des questions de politiques spéciales et de la décolonisation, c’est encore de l’avenir du Sahara occidental dont il était question. Malgré les restrictions sanitaires imposées par la pandémie de COVID-19, ils ont été 66 à se déplacer à New York cette année pour s’exprimer sur le sujet, qui oppose toujours les partisans du Front POLISARIO à ceux du plan d’autonomie élargie pour les « provinces du Sud » proposé par le Maroc; les défenseurs du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui à ceux du développement économique et de la légitimité des urnes des représentants élus du « Sahara marocain ».