La Première Commission a tenu, ce matin, une réunion virtuelle au cours de laquelle les délégations ont échangé avec des représentants d’organismes onusiens du désarmement. La sécurisation du cyberespace et des technologies de l’information et des communications (TIC), la coopération entre zones exemptes d’armes nucléaires et le Document final de la septième Réunion biennale des États parties au Programme d’action sur les armes légères et de petit calibre (ALPC) ont alimenté les débats, marqués par l’annonce du dépôt prochain d’un projet de résolution conjoint de la Fédération de Russie et des États-Unis, proposant à l’Assemblée générale la création d’un groupe de travail unique sur ces questions de cyberspace et de TIC « dans le contexte de la sécurité internationale »
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
À l’occasion d’une brève séance, la Première Commission (Désarmement et Sécurité Internationale) a conclu cette après-midi la première partie de son débat thématique, qui portait sur les questions des armes nucléaires; des autres armes de destruction massive; les aspects du désarmement dans l’espace extra-atmosphérique et les armes classiques.
Toutes les capacités et les ressources du système des Nations Unies pour le développement ont été mobilisées pour faire face à l’urgence sanitaire mondiale, aux répercussions socioéconomiques et aux besoins en termes d’aide humanitaire vitale, ont constaté ce matin les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), en se penchant sur l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi aujourd’hui ses dialogues avec des titulaires de mandat sur le volumineux dossier de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
Avant de saluer, en présence du Secrétaire général de l’ONU, la mémoire de l’ancien Président de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika, décédé le 17 septembre dernier, l’Assemblée générale a élu 18 membres du Conseil des droits de l’homme pour un mandat de trois ans, prenant effet le 1er janvier 2022.
La pandémie a encore pesé sur les débats de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), où il fut aujourd’hui question de politique macroéconomique, lors de séances entièrement virtuelles.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi aujourd’hui son débat thématique en entendant des États défendre leurs doctrines en matière d’armes de destruction massive et de prévention de la militarisation de l’espace. L’Afrique du Sud, au nom de le Coalition pour un nouvel ordre du jour, a donné le ton en qualifiant les doctrines de dissuasion nucléaires de « concepts de sécurité nationale indéfendables et qui augmentent le risque de prolifération ». « L’environnement sécuritaire mondial n’est plus une excuse pour l’inaction, alors que le monde a été le témoin de l’entrée en vigueur historique du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires », a argué le représentant sud-africain.
La Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a entamé cet après-midi un débat contrasté sur la question des crimes contre l’humanité, après avoir terminé l’examen de son point relatif à la responsabilité pénale des fonctionnaires et experts en mission des Nations Unies.
Lors de son rendez-vous annuel avec la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré que la pandémie de COVID-19 a révélé une série de lacunes, notamment dans l’accès à la justice, à l’éducation et à la protection sociale, ainsi que dans la protection contre la violence et l’insécurité et l’accès à la justice et à la protection.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a présenté, ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, son projet de budget-programme pour 2022 d’un montant de 3,1 milliards de dollars. Élaboré « dans le contexte d’un monde bouleversé par la pandémie de COVID-19 », ce projet est le troisième et dernier de la période d’essai des budgets annuels.