La Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a tenu aujourd’hui sa première séance sous la présidence de M. Omar Hilale (Maroc) et a approuvé son programme de travail pour la soixante-seizième session de l’Assemblée générale.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, la Quatrième Commission a approuvé, ce matin, son programme de travail et son calendrier pour la soixante-seizième session de l’Assemblée générale des Nations Unies. L’occasion pour sa Présidente, Mme Egriselda Aracely González López, d’El Salvador, d’annoncer que, pour la deuxième année consécutive, elle ne se réunira pas de manière habituelle, en raison des contraintes imposées par la pandémie de COVID-19.
« L’anéantissement de l’humanité ne tient qu’à un malentendu, un faux pas, une erreur de calcul, un simple bouton pressé », a prévenu, ce matin, le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, à l’ouverture d’une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale marquant la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, commémorée depuis 2013 chaque 26 septembre.
On trouvera, ci-après, la déclaration que le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a faite aujourd’hui lors de la Réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale pour la célébration et la promotion de la Journée internationale pour l’élimination complète des armes nucléaires
Le sixième et dernier jour du débat général a été marqué par l’intervention d’un grand nombre de pays du Moyen-Orient, y compris la Syrie et le Yémen, qui sont inscrits à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, qui se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale pour attirer l’attention sur le fléau du terrorisme. Si les défis de la pandémie et de l’impact des changements climatiques qui ont dominé les débats sont bien réels pour ces pays aussi, c’est la lutte contre le terrorisme et son financement qui ont le plus préoccupé les dirigeants de cette région décrite par le Premier Ministre israélien, comme une mer agitée.
Doublement impactés par les changements climatiques et la pandémie de COVID-19, les petits États insulaires en développement (PEID) se sont présentés au cinquième jour du débat général de l’Assemblée générale, en rang serré, pour alerter la communauté internationale de leur vulnérabilité particulière. Ils ont attiré l’attention sur le « fardeau disproportionné » qu’ils portent, comme en attestent l’élévation du niveau de la mer ou la récurrence des cyclones.
Au quatrième jour de son débat général annuel, la tribune de l’Assemblée générale a permis aux chefs d’État de partager plusieurs constats. Avant tout, celui d’une nécessaire collaboration pour affronter les crises climatique et sanitaire. Le Président du Conseil de l’Union européenne (UE), M. Charles Michel, n’a pas mâché ses mots: « en perpétrant des tortures sur notre environnement, en abusant les ressources naturelles, en maltraitant les forêts et les océans, ce sont des actes de guerre que nous avons déclenchés ». Ensuite, les intervenants se sont à divers niveaux inquiétés du retour à des tendances unilatéralistes. Ces « ambitions de domination », selon la formule de M. Michel, entraînent en réaction un réalignement des priorités stratégiques vers la défense chez certains membres.
La pandémie de COVID-19 a changé pour toujours la nature de notre engagement multilatéral, a résumé le Président de la République sud-africaine, M. Cyril Ramaphosa, à l’ouverture du troisième jour du débat annuel de l’Assemblée générale. Cette pandémie a réduit à néant dans certains pays, notamment du continent africain, des années de progrès en matière de développement et creuse les inégalités préexistantes. C’est pourquoi la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) est aujourd’hui plus essentielle que jamais, se sont accordés à dire une majorité d’intervenants.
Au second jour de son débat général annuel, l’Assemblée générale a entendu de vigoureux plaidoyers en faveur de la démocratie, attaquée de toutes parts pendant la pandémie de COVID-19, selon le Président du Ghana; certains États accusant les régimes autoritaires « d’exporter la peur », comme la Présidente de l’Estonie. Cette journée a été aussi marquée par les appels à régler les conflits actuels, à commencer par le plus ancien d’entre eux, le conflit israélo-palestinien. « La situation actuelle n’est tout simplement pas tenable », a déclaré le Roi de Jordanie.
À l’occasion du vingtième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, l’Assemblée générale a réaffirmé aujourd’hui, que l’ensemble des documents adoptés dans le cadre de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et de son suivi « offrent aux Nations Unies un dispositif général et détaillé sur lequel fonder solidement la lutte » contre ces fléaux.