Les délégations de la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) ont conclu, aujourd’hui, leur débat de quatre jours sur les questions relatives au maintien de la paix, en mettant l’accent sur la sécurité des Casques bleus et la protection des populations civiles dans le contexte du maintien de la paix.
En cours au Siège de l'ONU
Quatrième Commission
Face aux attaques ciblées qui ont déjà coûté la vie à 33 de ses Casques bleus, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) devrait être autorisée à mener des opérations offensives, a estimé ce matin devant la Quatrième Commission le représentant du Mali. Cette demande est en contradiction avec la position exprimée aujourd’hui par l’Argentine qui consiste à approuver des mandats « robustes et efficaces » pour les opérations de maintien de la paix, mais à refuser des mandats offensifs.
Les opérations de maintien de la paix (OMP) des Nations Unies, consécration d’une démarche multilatérale, ne sauraient se transformer en opérations d’imposition de la paix, ont souligné de nombreuses délégations ce matin, lors de la poursuite du débat sur l’examen de l’ensemble des opérations de maintien de la paix à la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
« Au final le maintien de la paix est un instrument politique dont le succès dépend du soutien politique de la communauté internationale », a affirmé ce matin M. Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Avant d’adopter, sans vote, un projet de résolution saluant les travaux du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants, la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation a entendu, cet après-midi, plusieurs délégations balayer les craintes liées à l’élargissement du Comité.
Après avoir adopté deux projets de résolution sur la question de Gibraltar et la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace, la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation a achevé son débat sur les questions relatives à l’information au cours duquel la question du multilinguisme a, encore une fois, dominé. Le « Groupe des Amis de la langue espagnole au sein des Nations Unies » a demandé des solutions novatrices pour parvenir au multilinguisme dans la production du Département de l’information de l’ONU (DPI).
La plupart des délégations qui se sont exprimées, cet après-midi, devant la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission), ont appelé les Nations Unies à renforcer le multilinguisme et la parité entre les six langues officielles dans le cadre des activités de l’Organisation.
Entre le 23 et le 29 septembre de cette année, les affichages de l’ONU sur les comptes Youtube, Youku, Tudou et Tencent ont été visionnés plus de 3,17 millions de fois. Son compte Facebook en anglais a enregistré 27 millions de visites et 127 millions de personnes ont consulté un tweet du Secrétaire général sur les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par des actes terroristes et les combattants terroristes étrangers, a annoncé aujourd’hui le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information par intérim, M. Maher Nasser, devant la Quatrième Commission qui ouvrait son débat sur les questions relatives à l’information.
Face aux nouvelles velléités de militarisation de l’espace, à des fins défensives ou offensives, de nombreuses délégations ont exigé un renforcement du régime juridique international applicable, en ce troisième et dernier jour du débat de la Quatrième Commission sur la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace.
L’espace extra-atmosphérique est un « bien commun de l’humanité » qui, à ce titre, doit rester accessible aux activités pacifiques de tous les États, qui doivent pouvoir tirer des bénéfices de son potentiel de manière égalitaire, a déclaré ce matin le représentant de la République islamique d’Iran devant la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation.