Avant d’adopter, sans vote, un projet de résolution saluant les travaux du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants, la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a entendu, cet après-midi, plusieurs délégations, qui ont reconnu l’autorité scientifique de ce Comité, notamment pour évaluer les risques des rayonnements ionisants sur la santé et l’environnement.
En cours au Siège de l'ONU
Quatrième Commission
« Les risques encourus aujourd’hui dans l’espace extra-atmosphérique exigent des réponses globales, qui incluent des mesures de confiance entre puissances spatiales, y compris émergentes », a affirmé cet après-midi la représentante de la France lors de la première réunion conjointe des Commissions du désarmement et de la sécurité internationale (Première Commission) et des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission).
L’espace extra-atmosphérique est un « bien commun de l’humanité » qui, à ce titre, doit rester ouvert aux activités pacifiques de tous les États, a affirmé cet après-midi le représentant de l’Iraq devant la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation. Lors de cette deuxième séance consacrée aux utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique, plusieurs délégations ont mis en avant l’importance de la coopération internationale, citant notamment le Programme des Nations Unies pour l’exploitation de l’information d’origine spatiale aux fins de la gestion des catastrophes et des interventions d’urgence (UN-SPIDER). Les délégations ont aussi plaidé pour un accès égal à l’orbite géostationnaire et se sont inquiétées de la gestion des débris spatiaux.
Cet après-midi, la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) a adopté un texte sur l’Université de la paix et entamé l’examen de la question des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique.
La Quatrième Commission a adopté sans vote, lors de sa séance de ce matin, le projet de résolution sur l’assistance à la lutte antimines.
La Quatrième Commission a achevé, ce matin, son débat sur les questions de décolonisation avec notamment les interventions des représentants de l’Algérie et du Maroc et l’adoption de 11 projets de résolution relatifs à ces questions.
« Les Africains ressentent un malaise en constatant qu’alors que l’ensemble du continent a lutté pour se libérer du colonialisme, le Sahara occidental est toujours pris en otage par un autre pays du continent » a déclaré, ce matin, le représentant du Botswana.
La proposition d’autonomie pour la région du Sahara occidental, présentée par le Maroc au Conseil de sécurité en 2011, a été soutenue par un grand nombre de pétitionnaires s’exprimant, ce matin, devant la Quatrième Commission.
Ce matin, la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation a entamé l’audition des 88 pétitionnaires inscrits au titre de la question du Sahara occidental.
La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a poursuivi, cet après-midi, son débat général sur la décolonisation avant de commencer les auditions de représentants de territoires non autonomes et de pétitionnaires.