LISBONNE, 28 juin -- Les deux coprésidentes de la troisième table ronde de la Conférence sur les océans, Mme TANYA LIBERSEK, Ministre de l’environnement et de l’eau de l’Australie, et Mme XIMENA FUENTES, Vice-Ministre des affaires étrangères du Chili, ont campé les enjeux de ce dialogue interactif intitulé « gérer, protéger, conserver et restaurer les écosystèmes marins et côtiers », en soulignant, toutes deux, l’importance de renforcer la coopération internationale pour protéger les écosystèmes marins et côtiers.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
LISBONNE, 28 juin -- En prélude de la deuxième table ronde de la Conférence des Nations Unies sur les océans, intitulée « Promouvoir et renforcer les économies océaniques durables, en particulier pour les petits Etats insulaires en développement (PEID) et les pays les moins avancés (PMA) », Mme NGOZI OKONJO-IWEALA, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a tenu à souligner l’importance de l’accord intervenu voilà deux semaines entre les 164 États membres de l’OMC, fruit de 21 ans de négociations pour revenir sur les subventions nuisibles à la pêche.
LISBONNE, 28 juin -- Au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tient à Lisbonne, près de 40 chefs de gouvernement et ministres se sont succédé pour tirer la sonnette d’alarme. Parce que si « les océans sans humains sont des océans vivants, les humains sans océans sont des humains morts », a résumé la formule de la Thaïlande, cependant que les Bahamas ont mis en garde contre « un océan en colère de nos jours ».
LISBONNE, 27 juin -- Plantant le décor de ce premier dialogue interactif de la Conférence des Nations Unies sur les océans, avec pour thème de remédier à la pollution marine, la Directrice de la Division des écosystèmes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Mme SUSAN GARDNER, a commencé par rappeler que l’océan nous relie tous et que s’il est en difficulté, « nous sommes tous en difficulté ». La crise qu’il traverse est exacerbée par une triple crise planétaire –changements climatiques, perte de biodiversité et pollution– qui rend nécessaire d’agir maintenant.
LISBONNE, 27 juin--La Conférence des Nations Unies sur les océans s’est ouverte ce matin à Lisbonne, au Portugal, par des appels pressants à préserver les océans, ressource aussi vitale que négligée. Pollution plastique, destruction des barrières de corail, pêche intensive, conséquences des changements climatiques, piraterie, les intervenants n’ont pas fait mystère de l’acuité de « l’urgence océanique » et de l’effort financier qui sera nécessaire pour y remédier. Le Secrétaire général de l’ONU, le Président du Kenya ou bien encore le Président des Palaos ont en effet rappelé que l’objectif de développement durable 14 sur la conservation et l’exploitation durable des océans est le moins financé de tous les objectifs.
Ce matin, le Comité spécial de la décolonisation a achevé sa session de fond 2022 en adoptant, sans mise aux voix, ses 18 projets de résolution annuels. Il a aussi décidé d’envoyer, en coopération avec la France, Puissance administrante, une mission de visite en Nouvelle-Calédonie, à l’automne 2022. La Présidente du Comité, Mme Keisha McGuire, de la Grenade, a en outre annoncé que le Séminaire régional pour le Pacifique de 2023 se tiendra en Indonésie.
L’Assemblée générale a terminé ce matin son débat, entamé hier, sur la question intitulée « La responsabilité de protéger et la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité ». Signe de la controverse qui entoure cet engagement depuis 2005, une quinzaine de délégations se sont succédé à la tribune pour juger insuffisantes les mesures mises en place pour institutionnaliser ce concept ou au contraire dénoncer un « instrument d'ingérence dans les affaires intérieures » des États.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (Comité spécial des Vingt-Quatre) a adopté sans mise aux voix, ce matin, un projet de résolution sur les Îles Falkland (Malvinas) qui demande aux gouvernements argentin et britannique de reprendre leurs négociations afin de trouver, dans les meilleurs délais, une solution pacifique au conflit de souveraineté sur le territoire.
Le débat 2022 de l’Assemblée générale sur la responsabilité de protéger, centré cette année sur les enfants et les jeunes victimes, a donné lieu à des échanges vigoureux entre les États Membres, illustrant le consensus fragile qui perdure depuis près de 20 ans entre les délégations quant à son interprétation et sa portée. Dans le Document final du Sommet mondial de 2005, les États Membres ont reconnu que chaque État avait la responsabilité de protéger ses populations contre les atrocités criminelles, à savoir le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité.
L’Assemblée générale a encouragé, cet après-midi l’Union interparlementaire (UIP) et l’ONU à resserrer la coopération au service de leurs objectifs communs, notamment en associant les parlementaires aux efforts déployés pour continuer de soutenir l’application des accords et des résolutions de l’Organisation.