Au troisième jour de son débat général, l’Assemblée générale a entendu de nombreux dirigeants présenter les progrès accomplis par leurs pays dans un contexte international reconfiguré par trois crises majeures: l’accélération des changements climatiques; la guerre en Ukraine et ses ramifications sur les plans sécuritaire, alimentaire et énergétique; et la pandémie de COVID-19, qui continue de peser lourdement sur le relèvement des économies des pays en développement. Mais un autre spectre s’est frayé, aujourd’hui, un chemin jusqu’à la tribune; celui du terrorisme.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Très applaudi, le Président de l’Ukraine, M. Volodymyr Zelenskyy, a présenté aujourd’hui, par message vidéo, comme l’y a autorisé l’Assemblée générale la semaine dernière à l’issue d’un vote, sa « formule pour la paix » articulée autour de cinq éléments, alors que le Président des États-Unis, M. Joseph Biden, a décrit sa vision d’un monde fondé sur les valeurs démocratiques, diamétralement opposée à celle de son homologue russe dont l’objectif est de retirer à l’Ukraine son statut d’État et de priver son peuple du droit d’exister en tant que nation.
L’Assemblée générale a célébré, aujourd’hui le trentième anniversaire de l’adoption de la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, l’occasion pour le Secrétaire général de constater que la « dure vérité » est que le monde est loin d’avoir rempli ses objectifs.
On trouvera, ci-après, le texte bilingue de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale consacrée au trentième anniversaire de l’adoption de la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, à New York, aujourd’hui:
L’ombre portée de la guerre en Ukraine a presque fait oublier l’effacement progressif de la pandémie de COVID-19 lors de l’ouverture, aujourd’hui, du débat annuel de l’Assemblée générale, organisé entièrement en présentiel pour la première fois depuis trois ans. Si les appels à la paix se sont multipliés, bon nombre des chefs d’État qui se sont succédé à la tribune ont aussi plaidé pour davantage de solidarité avec les pays en développement, premières victimes des crises en cascade, dans la foulée de la proposition formulée par le Secrétaire général d’un « plan de relance des objectifs de développement durable ». Le Président de la soixante-dix-septième session de l’Assemblée générale a quant à lui insisté sur l’urgence climatique, rejoint par une majorité d’intervenants, inquiets d’un point de non-retour.
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, l’ordre du jour de sa soixante-dix-septième session, et a entériné par la même occasion les programmes de travail de chacune de ses six grandes commissions sur la base des recommandations contenues dans le rapport de son Bureau.
L’Assemblée générale s’est réunie ce matin afin de rendre hommage à la mémoire de Sa Majesté la Reine Elizabeth II du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, décédée le 8 septembre. Les orateurs ont évoqué son très long règne et son leadership au service de son peuple, du Commonwealth et du multilatéralisme.
Élu le 7 juin 2022 Président de la soixante-dix-septième session ordinaire de l’Assemblée générale, M. Csaba Kőrösi a consacré toute sa vie professionnelle au service public, combinant fonctions nationales et missions confiées par diverses communautés internationales.
À l’ouverture, cet après-midi, des travaux de la soixante-dix-septième session ordinaire de l’Assemblée générale, son Président, M. Csaba Kőrösi (Hongrie), élu le 7 juin dernier, a promis de faire face aux défis du monde en convoquant « des solutions fondées sur la solidarité, la durabilité et la science ».