L’action climatique, la participation des jeunes et des femmes, ainsi qu’une gouvernance mondiale plus juste font partie des pistes identifiées pour préparer l’avenir dès aujourd’hui, ont relevé États Membres, organismes onusiens et organisations de la société civile qui prenaient part au quatrième et dernier dialogue interactif du Sommet de l’avenir cet après-midi. Une session qui avait pour thème « L’avenir commence maintenant: renforcer le système mondial pour les générations actuelles et futures ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Les dirigeants mondiaux réunis à l’occasion du Sommet de l’avenir, qui se tient pendant deux jours sous les auspices de l’Assemblée générale, ont adopté, ce matin, sous des applaudissements nourris, le Pacte pour l’avenir. Ils ont ainsi promis de donner « un nouveau départ » au multilatéralisme, conscients que ce n’est « plus une option, mais une nécessité ».
Les asymétries « structurelles » et « morales » de la gouvernance mondiale ont donné ce matin de la matière au premier dialogue interactif du Sommet de l’avenir, qui a confirmé les attentes quant à la transformation de cette gouvernance et à l’accélération de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces « défaillances » de l’ordre international en vigueur exigent notamment d’améliorer le cadre commun de remboursement de la dette, ont martelé de nombreux responsables gouvernementaux et d’institutions multilatérales, inquiets de voir un « monde de dette élevée sans croissance ».
Le deuxième dialogue interactif du Sommet de l’avenir, qui s’est tenu cet après-midi, s’est concentré sur le thème « Renforcer le multilatéralisme pour la paix et la sécurité internationales ». Alors que le monde fait face à des menaces géopolitiques, économiques, climatiques et technologiques croissantes, les outils traditionnels du multilatéralisme conçus « par quelques heureux élus à une tout autre époque », a rappelé l’Inde, sont aujourd’hui « obsolètes ».
Au second jour de la reprise de la dixième session extraordinaire d’urgence sur les mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé, l’Assemblée générale a adopté, par 124 voix pour, 14 contre et 43 abstentions.
« Je me tiens sur cette tribune pour vous dire que la justice est le seul chemin vers la paix. Je vous demande à tous de respecter le droit international et de ne pas le sacrifier sur l’autel de calculs politiques froids et irresponsables. » C’est en ces termes que l’Observateur permanent de l’État de Palestine a présenté pour la première fois à l’Assemblée générale un projet de résolution exigeant qu’Israël s’acquitte sans délai de toutes les obligations juridiques énoncées par la Cour internationale de Justice (CIJ). Par ce texte, l’Assemblée générale se féliciterait notamment de l’avis consultatif rendu par la CIJ le 19 juillet 2024 en ce qui concerne les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de l’illicéité de la présence d’Israël dans ce territoire.
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, une série de recommandations de son Bureau pour l’organisation de sa soixante-dix-neuvième session dont le thème est « Ne laisser personne de côté: agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ». Elle a aussi approuvé la prorogation exceptionnelle du mandat de Mme Fatoumata Ndiaye, Secrétaire générale adjointe aux services de contrôle interne, jusqu’au 24 octobre 2026.
Après la clôture, ce matin de la soixante-dix-huitième session de l’Assemblée générale, celle-ci lance, cet après-midi, la soixante-dix-neuvième (#UNGA79), qui est présidée par M. Philémon Yang, ancien Premier Ministre du Cameroun.
Sous les applaudissements nourris des délégations, M. Dennis Francis, Président sortant de l’Assemblée générale, a transmis aujourd’hui le marteau de séance à son successeur, M. Philémon Yang, ancien Premier Ministre du Cameroun, qui a prêté serment devant l’Assemblée, clôturant ainsi les travaux de la soixante-dix-huitième session.
Alors que la soixante-dix-huitième session de l’Assemblée générale est sur le point de se terminer, l’organe universel de l’ONU a adopté ce matin plusieurs résolutions, dont une qui décide de convoquer la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2026 aux Émirats arabes unis, du 2 au 4 décembre.