Au cinquième jour du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies, une trentaine d’orateurs, essentiellement des ministres des affaires étrangères, ont pris la parole pour s’exprimer sur des thèmes déjà largement explorés les jours précédents par les Chefs d’État ou de gouvernement d’autres États Membres, qu’il s’agisse de la sécurité internationale, du développement, des changements climatiques ou encore de la réforme du système de Nations Unies et des institutions financières internationales.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Peu avant une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le Premier Ministre israélien est venu dénoncer ce matin à l’Assemblée générale « les calomnies » proférées contre son pays au cours des derniers jours à la même tribune.
Reconnaissant que la résistance aux antimicrobiens (RAM) est l’une des menaces sanitaires mondiales les plus urgentes et l’un des défis de développement les plus importants, les États Membres ont adopté, ce matin, un projet de déclaration politique visant à lutter contre ce phénomène, menace majeure pour la santé humaine et animale, la sécurité alimentaire et l’environnement.
« L’heure de l’élimination totale des armes nucléaires a sonné », a déclaré ce matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la Réunion de haut niveau consacrée à la célébration et à la promotion de la Journée internationale pour l’élimination totale de ces armes, une manifestation tenue chaque année à l’occasion de cette Journée instaurée en 2013.
Se succédant à la tribune de l’Assemblée générale ce matin, les chefs d’État et de gouvernement africains ont redoublé d’appels à réformer en profondeur le système onusien et l’architecture financière internationale. Ce troisième jour du débat général a aussi été marqué par l’intervention du Président de l’État de Palestine et par celle du Président du Conseil présidentiel de transition d’Haïti qui ont plaidé chacun pour la création d’une mission de maintien de la paix de l’ONU.
Les 900 millions de personnes menacées par l’élévation du niveau de la mer ont été au cœur de la première réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale sur les menaces existentielles liées à ce phénomène, conséquence directe du réchauffement climatique. Les intervenants, dont le Secrétaire général, ont réfléchi aux moyens juridiques et financiers de sauver ces personnes « d’une marée de malheurs » et d’empêcher que des pays ne soient « rayés de la carte ».
Revoir l’architecture de la gouvernance mondiale, réformer le multilatéralisme et revenir aux objectifs d’origine des Nations Unies: les chefs d’État et de gouvernement n’ont pas manqué d’ambition aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du débat général.
Après un sommet tourné vers l’avenir, concrétisé dans un Pacte pour l’avenir adopté le 22 septembre, les chefs d’État et de gouvernement ont défilé aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale en prenant acte de « l’impasse » dans laquelle se trouve pour l’instant le monde, confronté aux divisions géopolitiques, au réchauffement planétaire, aux guerres sans fin et aux menaces nucléaires.
Après l’adoption par acclamation, hier, du Pacte pour l’avenir, chefs d’État, de gouvernement et ministres se sont de nouveau succédé à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du segment plénier du Sommet de l’avenir, pour réclamer les réformes les plus pressantes à leurs yeux pour redonner du souffle à l’Organisation et l’adapter aux nouveaux défis menaçant l’humanité.
« Les ordinateurs nous demandent parfois si nous sommes des robots. Prenons-les aux mots et demandons-nous si nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir d’êtres humains pour rendre véritablement l’espace numérique plus solidaire, juste et inclusif. »