L’Assemblée générale, qui poursuivait aujourd’hui sa dixième session extraordinaire d’urgence sur les mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé, et son débat sur le dernier veto américain au Conseil de sécurité, a adopté dans ce cadre deux résolutions majeures.
En cours au Siège de l'ONU
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L’Assemblée générale a, ce matin, entendu une vingtaine de délégations s’exprimer sur le droit de la mer qui ont apporté leur soutien aux deux jalons juridiques que sont l’Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (Accord « BBNJ ») et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, dans le contexte du trentième anniversaire de son adoption.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par consensus quatre résolutions axées sur l’amélioration de l’aide humanitaire. En présentant celle sur le « Renforcement de la coordination de l’aide humanitaire d’urgence fournie par les organismes des Nations Unies », la déléguée de la Suède a signalé que, en 2025, on s’attend à un « nombre effarant de 305 millions personnes dans le monde ayant besoin d’une assistance humanitaire d’urgence et de protection ».
La méditation pouvant contribuer à la santé et au bien-être et une plus large diffusion d’informations sur ses bienfaits pouvant être bénéfique pour la santé des populations dans le monde entier, l’Assemblée générale a décidé de proclamer le 21 décembre Journée mondiale de la méditation (A/79/L.27).
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a entendu aujourd’hui le Contrôleur des Nations Unies parler de quelques-uns des 250 projets de modernisation technologique dans neuf sites de l’ONU à New York et dans le monde.
L’impatience face à la situation « apocalyptique » dans la bande de Gaza où le « carnage » perdure et le risque d’une expansion régionale du conflit ont marqué la reprise cet après-midi, de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale consacrée aux mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé.
Ce matin, l’Assemblée générale a adopté une série de résolutions sur la base des recommandations formulées par la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, ainsi que par la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, sur des sujet aussi variés que la prévention et la répression des crimes contre l’humanité, l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ou encore la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace.
L’Assemblée générale a franchi un nouveau pas dans sa quête d’une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient en adoptant, aujourd’hui, une résolution qui énonce les modalités de la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États, prévue pour se tenir au mois de juin 2025 à New York..
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a examiné ce matin les demandes d’une enveloppe supplémentaire de 4 981 000 dollars pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et d’un montant de 62 565 800 dollars pour le progiciel de gestion intégré (Umoja).
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, 72 des 77 projets de résolution et de décision que lui recommandait sa Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale. L’examen des cinq autres textes, dont le nouveau projet de résolution des Pays-Bas et de la République de Corée qui note la décision prise au titre du Pacte pour l’avenir par les chefs d’État de continuer d’évaluer les risques liés aux applications militaires de l’intelligence artificielle (IA), est reporté à une date ultérieure en raison d’incidences budgétaires. Celles-ci devront être examinées par la Cinquième Commission de l’Assemblée.