L’Assemblée générale a débattu ce matin du rapport annuel du Conseil de sécurité concernant ses activités en 2024. >
En cours au Siège de l'ONU
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Au troisième jour de sa session de fond 2025, le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a entendu un pétitionnaire sur la question de Gibraltar.
Organisée ce matin, la troisième table ronde de la Conférence sur l’océan s’est concentrée sur un paradoxe: malgré son immense valeur, l’océan reste sous-estimé et sous-financé. Il s’agit pourtant d’un pilier de la santé planétaire qui absorbe 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et fournit des services écosystémiques essentiels comme la séquestration du carbone, la production d’oxygène et la protection des côtes.
« Au moment où je terminerai mon discours aujourd’hui, environ cinq camions poubelles supplémentaires remplis de plastique auront été déversés dans l’océan. » C’est en ces termes que la Présidente-Directrice générale de Ocean Conservancy, Mme Janis Searles Jones, a transmis l’urgence liée aux solutions à la pollution plastique, à l’occasion de la quatrième table ronde de la Conférence sur l’océan qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin.
Au deuxième de jour de son débat général, la troisième Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, a démontré à quel point la protection des mers et des océans est politique, tant elle relève d’enjeux à la fois juridiques, scientifiques, législatifs et financiers étroitement liés entre eux. Les délégations qui se sont succédé à la tribune ont d’ailleurs souligné que cette question reste indissociable de la lutte contre les changements climatiques.
Plus de 40 États Membres et une vingtaine de pétitionnaires sont intervenus sur la question du Sahara occidental inscrite à l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation, qui a entamé hier sa session de fond annuelle.
La deuxième table ronde de la Conférence sur l’océan, organisée cette après-midi, à Nice, a permis de mettre en exergue l’impératif d’une coopération scientifique plus forte pour relever les défis posés aux océans, avec pour toile de fonds l’intensification des pressions exercées sur les ressources côtières et marines par la poussée démographique, ainsi que le développement de l’économie bleue.
Alors qu’ils sont essentiels à la santé de notre planète et de nos sociétés, les écosystèmes marins et côtiers sont confrontés à une détérioration et à une déperdition accélérées. C’est le constat dressé lors de la première des 10 tables rondes organisées à Nice, en France, dans le cadre de la Conférence sur l’océan.
En présence de représentants de plus de 130 pays, dont une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan s’est ouverte aujourd’hui à Nice avec pour principal objectif de renforcer la mobilisation mondiale en faveur de ce « bien commun de l’humanité », poumon bleu et puits de carbone de la planète, confronté à des défis croissants, de l’acidification liée aux changements climatiques en passant par les pollutions diverses et la pêche illicite.
Ce matin, le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a entamé sa session de fond 2025 sur des appels à réaliser des progrès tangibles dans le processus de décolonisation dans les territoires non autonomes toujours inscrits à son ordre du jour. Au préalable, le Comité spécial a adopté, sans vote, trois projets de résolution relatifs à la décolonisation.