« Nous vivons un moment crucial et très dangereux pour la vie humaine, pour les droits humains et pour la stabilité et la prospérité des États. » C’est par ces mots que le Haut-Commissaire aux droits de l’homme a présenté son dernier rapport à la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, qui entamait, aujourd’hui, l’examen de la promotion et de la protection des droits humains.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Aucun nom
Rien ne saurait justifier le châtiment collectif qui s’abat sur les Palestiniens. C’est ce qui ressort du rapport du Secrétaire général sur les « répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé », présenté cet après-midi à la Deuxième Commission (économique et financière).
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé, cet après-midi, son débat sur la portée et l’application du principe de compétence universelle, avec une trentaine de délégations qui devaient encore s’exprimer sur cette « question juridique litigieuse et complexe ».
Au septième jour de son débat général, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a de nouveau entendu de nombreuses et vives accusations contre Israël et ses opérations militaires à Gaza et au Liban, d’autant plus qu’elle entendait notamment l’État de Palestine. Pour sa part, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est venue justifier son programme nucléaire par l’agressivité des États-Unis à son égard tandis que l’Azerbaïdjan dénonçait les manquements de l’Arménie au régime international de désarmement. Plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine ont une fois encore souligné le problème du trafic des armes légères et de petit calibre (ALPC), tandis que d’autres rappelaient les ravages causés par les mines antipersonnel.
L’Assemblée générale s’est penchée, ce matin, sur le douzième rapport annuel du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux. L’Assemblée a pris note du rapport après le débat qui a suivi sa présentation par la Présidente du Mécanisme, Mme Graciela Gatti Santana.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a présenté ce matin à la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, son projet de budget-programme pour 2025 d’un montant de 3,6 milliards de dollars « avec un sentiment d’urgence », dans un monde aux défis complexes.
Dernières délégations à s’être exprimées dans le cadre du débat général sur la décolonisation de la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation), le Maroc et l’Algérie ont, ce matin, présenté leurs visions diamétralement opposées de la nature comme du destin du Sahara occidental, inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes à l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation.
Au sixième jour de son débat général, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entendu notamment, cet après-midi, les points de vue très divergents de la Fédération de Russie et de l’Ukraine en matière de sécurité internationale sur le fond du conflit qui les oppose depuis plus de deux ans. La France, l’autre État doté officiellement d’armes nucléaires à avoir pris aujourd’hui la parole, a souligné l’importance de sortir de la crise de la non-prolifération nucléaire actuelle par la seule voie diplomatique, et fait des propositions dans le domaine spatial. L’Inde, « État doté responsable », et l’Arménie ont justifié leur politique de défense dans un contexte régional marqué, entre autres, par une circulation excessive et l’emploi illicite d’armes classiques.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par consensus sa résolution sur le rapport 2023 de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) lors d’une séance dominée par les divergences entre ceux, nombreux, qui ont salué un document équilibré et impartial et ceux, à l’instar de la Fédération de Russie qui s’est dissociée du texte et de la République islamique d’Iran qui a dénoncé une AIEA « sous influence ».
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a achevé aujourd’hui son débat sur la responsabilité pénale des fonctionnaires et des experts en mission des Nations Unies en entendant les délégations prôner une politique de « tolérance zéro » pour les infractions commises par ces derniers.