Après avoir entamé hier sa session 2025, le Comité spécial des opérations de maintien de la paix se réunit ce matin pour entendre les derniers orateurs participant à son débat général.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Aucun nom
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix, cet organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, également connu sous le nom de Comité des 34 (C34), a entamé, aujourd’hui, sa session de fond de 2025 qui se prolongera jusqu’au 14 mars. Cette année marque un jalon pour le Comité établi en 1965 et qui a pour mandat d’entreprendre chaque année une étude d’ensemble de la question des opérations de maintien de la paix et de faire des recommandations.
Le Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation a lancé aujourd’hui sa session de 2025, qui durera jusqu’au 26 février.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a, ce matin, entamé les travaux de sa session de 2025, qui sera notamment marquée par la tenue d’un séminaire régional pour le Pacifique à Dili, au Timor-Leste, du 21 au 23 mai prochains.
Au lendemain de la conférence de presse du Président des États-Unis, M. Donald Trump, au cours de laquelle il a dit vouloir « prendre le contrôle » de Gaza et réinstaller l’ensemble de la population dans d’autres pays de la région, le Secrétaire général est intervenu au Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien pour souligner que « dans la recherche de solutions, nous ne devons pas aggraver le problème ».
Le Secrétaire général a appelé, ce matin, à pleinement autonomiser la Commission de consolidation de la paix afin de lui donner les moyens de mobiliser un soutien politique et financier capable d’appuyer les stratégies nationales de consolidation de la paix et de prévention.
Les cinq domaines d’action prioritaires contenus dans le Programme d’action en faveur des pays en développement sans littoral pour la décennie 2024-2034 devraient favoriser la transformation de ces pays, a espéré, cet après-midi, le Président de l’Assemblée générale alors que l’organe débattait de ce programme adopté le 24 décembre. Celui-ci contient plusieurs innovations dont l’établissement de centres régionaux de recherche agricole, d’un groupe d’experts de haut niveau chargé de formuler des recommandations sur la liberté de transit ou encore d’un mécanisme de financement des investissements dans les infrastructures.
Devant l’Assemblée générale, ce matin, le Secrétaire général de l’ONU a exposé ses priorités pour 2025, année de célébration des 80 ans de « l’Organisation qui représente, depuis le premier jour, la conscience du monde ». Si l’espoir pour notre monde tumultueux est permis, avec notamment l’annonce aujourd’hui d’un accord sur l’obtention d’un cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza, M. António Guterres a porté un jugement incisif sur la situation actuelle: « nos actions, ou notre inertie, ont ouvert une boîte de Pandore des temps modernes » contenant quatre maux - le déchaînement des conflits, les inégalités généralisées, la crise climatique qui fait rage et la technologie qui échappe à tout contrôle.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de la séance de l’Assemblée générale consacrée au rapport du Secrétaire général sur l’activité de l’Organisation, à New York, aujourd’hui:
Avec le regard résolument tourné vers le futur, les États Membres ont entamé cette soixante-dix-neuvième session de l’Assemblée générale en adoptant, le 22 septembre, le Pacte pour l’avenir. Un avenir qu’ils ont voulu plein d’espoir, malgré les nuages des conflits qui continuent d’obscurcir un horizon marqué par des divisions géopolitiques, le réchauffement planétaire, la pauvreté, la lutte pour les droits humains, la persistance de conflits et les menaces nucléaires.