Le Comité de l’information a achevé aujourd’hui sa session annuelle, en adoptant à l’unanimité ses deux projets de résolution traditionnelle sur « L’information au service de l’humanité » et « Les politiques et activités de l’ONU en matière de communication globale ».
En cours au Siège de l'ONU
Comité de l'information
Au deuxième jour de sa session 2021, le Comité de l’information a entendu, ce matin, de nouveaux appels en faveur de la pleine réalisation du multilinguisme aux Nations Unies.
Au fur et à mesure que la pandémie de COVID-19 se propageait, nous nous retrouvions confrontés à une véritable « infodémie »: un foisonnement de fausses nouvelles et de désinformation et une vague de discours de haine pour saper la santé publique dans le monde, souvent avec des conséquences fatales, et pour nous diviser.
Le Comité de l’information des Nations Unies a achevé, cet après-midi, sa session de 2020, sous la présidence de M. Omar Hilale (Maroc), qui s’est félicité de voir la Secrétaire générale adjointe à la communication globale mobiliser ses équipes en synergie avec les délégations alors que sévit la pandémie de COVID-19, une crise qui est en même temps une occasion de mieux communiquer.
Le Comité de l’information a achevé, ce matin, sa quarante-et-unième session, avec l’adoption par consensus de ses deux projets de résolution annuels qui appellent, une fois de plus, au respect du multilinguisme et soulignent que la réforme du Département de la communication globale (DCG) doit prendre en compte les priorités qu’il a énoncées.
« L’ONU veut et a besoin d’être comprise », a souligné aujourd’hui la Secrétaire générale adjointe à la communication globale dans son discours de clôture au Comité de l’information. Cela est d’autant plus important, s’est expliquée Mme Alison Smale, qu’aujourd’hui la valeur du multilatéralisme est remise en question.
Le Comité de l’information a achevé aujourd’hui le débat général qu’il a lancé hier et au cours duquel les délégations ont appelé une fois de plus le nouveau Département de la communication globale (DCG) à lutter plus efficacement contre la désinformation et pour le multilinguisme. Certains programmes du DCG ont essuyé les critiques acerbes des États-Unis et d’Israël.
« Plus que toute chose », le nouveau nom du Département de la communication globale réaffirme la volonté de garantir « qu’une culture de la communication et de la transparence doit prévaloir à tous les niveaux de l’Organisation, afin de pleinement informer les peuples du monde sur les objectifs et activités de l’ONU ».
Après deux semaines de travaux, dont deux journées de débat général, le Comité de l’information a achevé, ce matin, sa session annuelle, en donnant des directives au Département de l’information (DPI) pour qu’il assure l’égalité parfaite entre l’anglais et les cinq autres langues officielles des Nations Unies, et ce faisant, s’adapte à un paysage médiatique en pleine évolution.
« On ne peut pas simplement s’attendre à ce que “Nous les peuples”* comprennent et s’engagent dans la seule langue de Shakespeare », a lancé, ce matin, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au Comité de l’information, qui a bouclé son débat général avec un plaidoyer en faveur du multilinguisme, un thème sur lequel s’est attardée, aujourd’hui encore, la Secrétaire générale adjointe à la communication, après les propos tenus dès hier, à l’ouverture de la session, par le Groupe des Amis de la langue espagnole et la Communauté des pays de langue portugaise.