L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection de 18 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme (CDH), pour une période de trois ans. Le vote se déroulait à bulletin secret et les candidats devaient obtenir au moins 97 voix, soit la majorité des 193 États Membres de l’ONU. Seuls 190 États ont pris part au vote.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
Adopté en grande pompe à l’entame de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale le mois dernier, le Pacte pour l’avenir qui a pour objectif de revitaliser le multilatéralisme a été passé au crible par les États Membres ce matin, d’aucuns reconnaissant que si le consensus a prévalu, c’est surtout à la faveur de nombreux compromis.
Après s’être projetés dans l’avenir lors d’un sommet de deux jours qui a adopté deux pactes et une Déclaration sur les générations futures, 113 Chefs d’État et de gouvernement sont, avec d’autres, remontés à la tribune de l’Assemblée générale pour faire le procès du présent et rendre un jugement sans appel aux institutions de la gouvernance mondiale, y compris les Nations Unies.
Au cinquième jour du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies, une trentaine d’orateurs, essentiellement des ministres des affaires étrangères, ont pris la parole pour s’exprimer sur des thèmes déjà largement explorés les jours précédents par les Chefs d’État ou de gouvernement d’autres États Membres, qu’il s’agisse de la sécurité internationale, du développement, des changements climatiques ou encore de la réforme du système de Nations Unies et des institutions financières internationales.
Peu avant une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le Premier Ministre israélien est venu dénoncer ce matin à l’Assemblée générale « les calomnies » proférées contre son pays au cours des derniers jours à la même tribune.
Se succédant à la tribune de l’Assemblée générale ce matin, les chefs d’État et de gouvernement africains ont redoublé d’appels à réformer en profondeur le système onusien et l’architecture financière internationale. Ce troisième jour du débat général a aussi été marqué par l’intervention du Président de l’État de Palestine et par celle du Président du Conseil présidentiel de transition d’Haïti qui ont plaidé chacun pour la création d’une mission de maintien de la paix de l’ONU.
Revoir l’architecture de la gouvernance mondiale, réformer le multilatéralisme et revenir aux objectifs d’origine des Nations Unies: les chefs d’État et de gouvernement n’ont pas manqué d’ambition aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du débat général.
Après un sommet tourné vers l’avenir, concrétisé dans un Pacte pour l’avenir adopté le 22 septembre, les chefs d’État et de gouvernement ont défilé aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale en prenant acte de « l’impasse » dans laquelle se trouve pour l’instant le monde, confronté aux divisions géopolitiques, au réchauffement planétaire, aux guerres sans fin et aux menaces nucléaires.
Après l’adoption par acclamation, hier, du Pacte pour l’avenir, chefs d’État, de gouvernement et ministres se sont de nouveau succédé à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du segment plénier du Sommet de l’avenir, pour réclamer les réformes les plus pressantes à leurs yeux pour redonner du souffle à l’Organisation et l’adapter aux nouveaux défis menaçant l’humanité.
Les dirigeants mondiaux réunis à l’occasion du Sommet de l’avenir, qui se tient pendant deux jours sous les auspices de l’Assemblée générale, ont adopté, ce matin, sous des applaudissements nourris, le Pacte pour l’avenir. Ils ont ainsi promis de donner « un nouveau départ » au multilatéralisme, conscients que ce n’est « plus une option, mais une nécessité ».