L’Assemblée générale pourvoit des sièges vacants dans neuf organes subsidiaires
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L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection ou à la nomination de plusieurs membres au sein de neuf de ses organes subsidiaires, dont cinq pour lesquels elle a suivi les recommandations de sa Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires. L’élection de membres de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) a été repoussée à une date ultérieure.
Conformément aux décisions prises par la Cinquième Commission le 8 novembre dernier, l’Assemblée générale a ainsi confirmé la nomination ou la reconduction dans leurs fonctions de cinq membres du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), pour un mandat de trois ans prenant effet le 1er janvier 2025: Sharon Brennen-Haylock (Bahamas), Katlego Boase Mmalane (Botswana), Paul Djoh Kpeye (Côte d’Ivoire), Jakub Chmielewski (Pologne) et Amjad Qaid Al Kumaim (Yémen).
Au Comité des contributions, elle a également nommé ou reconduit les membres suivants pour un mandat de trois ans à partir du 1er janvier 2025: Rene Michel Mizingou-Nzaba (Congo), Jasminka Dinić (Croatia), George Hannum (États-Unis), Suzuki Yoriko (Japon), Syed Yawar Ali (Pakistan), et Ihor Humennyi (Ukraine).
En ce qui concerne le Comité des placements, l’Assemblée générale a confirmé la reconduction dans ses fonctions par le Secrétaire général de Keiko Honda (Japon) comme membre ordinaire du Comité des placements pour un mandat de trois ans prenant effet au 1er janvier 2025. Elle a ensuite confirmé la reconduction par le Secrétaire général du mandat de Macky Tall (Mali) comme membre ad hoc du Comité pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2025.
À la Commission de la fonction publique internationale, l’Assemblée générale a procédé à la nomination ou la reconduction, pour un mandat de quatre ans prenant effet le 1er janvier 2025, des candidats suivants: Larbi Djacta (Algérie), Muhammad Abdul Muhith (Bangladesh), Sun Xudong (Chine), Andrei Ivanov (Fédération de Russie), et El Hassane Zahid (Maroc).
Au Comité des pensions du personnel de l’Organisation des Nations Unies, l’Assemblée a suivi là encore les recommandations de la Cinquième Commission en confirmant de membres ou membres suppléants pour un mandat de quatre ans prenant effet le 1er janvier 2025: Jörg Stosberg (Allemagne), Mustafizur Rahman (Bangladesh), David Traystman (États-Unis d’Amérique), Dmitry S. Chumakov (Fédération de Russie), Kozaki Hitoshi (Japon), Philip Richard Okanda Owade (Kenya), et Lovemore Mazemo (Zimbabwe).
Par ailleurs, l’Assemblée générale a élu sans vote Justin Hansford (États-Unis), Martin Kimani (Kenya), Ana Janniel Matarrita Mc Calla (Costa Rica), Mona Omar (Égypte), et June Soomer (Sainte-Lucie) à l’Instance permanente pour les personnes d’ascendance africaine. Leur mandat de trois ans prendra effet dès le 8 mars 2025.
Après des consultations avec les présidents des groupes régionaux (Groupes des États d’Afrique, des États d’Asie-Pacifique, des États d’Europe orientale, des États d’Amérique latine et des Caraïbes, et des États d’Europe occidentale et autres États), le Président de l’Assemblée générale a nommé le Brésil, le Congo, la République islamique d’Iran, le Mali, le Paraguay et le Portugal au Comité des conférences, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2025. Le représentant des États d’Europe orientale reste à être désigné.
L’Assemblée a ensuite examiné les candidatures proposées par le Conseil économique et social (ECOSOC) pour les sièges qui deviendront vacants le 31 décembre 2024 au Comité du programme et de la coordination. L’ECOSOC ayant proposé huit États Membres alors que sept postes sont à pourvoir, l’Assemblée a dû passer par une élection à bulletin secret pour départager la Fédération de Russie (104 voix) et la Lituanie (83 voix) pour le seul poste revenant au groupe d’Europe orientale. Les sept États suivants entameront leur mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2025: Belgique, Botswana, Fédération de Russie, France, Haïti, Kenya, et Paraguay.
Au Corps commun d’inspection, étant donné que le nombre de pays désignés par le Groupe des États d’Afrique et le Groupe des États d’Europe orientale était supérieur au nombre de postes dédiés à chacune de ces régions, un vote consultatif au bulletin secret a permis de plébisciter l’Angola (130 voix) aux dépens de l’Érythrée (70 voix). Pour les États d’Europe orientale, le scrutin n’a pas permis de dégager une majorité absolue pour les trois États en compétition au premier tour: Bulgarie (67), République de Moldova (84) et Slovaquie (34). Moldova l’a finalement remporté au second tour avec 107 voix contre 74 pour la Bulgarie. En conséquence, l’Angola, l’Espagne, Moldova et la Suisse sont priés de présenter des candidats avec des curriculum vitae précisant leurs compétences. Le Président de l’Assemblée générale soumettra les noms des candidats à l’Assemblée pour la nomination au Corps commun d’inspection afin de pourvoir aux sièges vacants pour une période de cinq ans dès le 1er janvier 2026.
Enfin, en ce qui concerne la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI), les candidats devront attendre. En dépit du fait que le nombre de candidats correspond ou est inférieur aux 30 sièges à pourvoir, l’Ukraine a demandé un vote secret pour le Groupe des États d’Europe orientale. Après une requête insistante de la Fédération de Russie, la présidence de l’Assemblée générale a consenti à organiser un scrutin pour tous les groupes régionaux le 20 novembre prochain, à 10 heures. Les États qui seront élus commenceront leur mandat de six ans à compter du 7 juillet 2025.
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