« Si nous ne parvenons pas à protéger l’océan et ses mers, il n’y aura de profit pour personne ». C’est par cette mise en garde que le Secrétaire général de l’ONU a marqué la célébration du quarantième anniversaire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Décrit comme la « constitution des océans », ce texte, désormais ratifié par 168 États, est entré en vigueur le 16 novembre 1994.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
L’Assemblée a adopté, ce matin, 71 des 74 projets de résolution et de décision que lui recommandait sa Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale. L’examen des trois autres textes est reporté à une date ultérieure en raison d’incidences budgétaires devant être examinées par la Cinquième Commission de l’Assemblée.
À la suite d’un débat sur les points à l’ordre du jour, l’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, sans vote ses quatre résolutions annuelles sur l’aide humanitaire, de plus en plus cruciale du fait des catastrophes environnementales et des conflits qui essaiment à travers le monde. Par une autre résolution, elle a déclaré 2023 « Année internationale du dialogue comme garantie de paix ».
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, par consensus, une résolution intitulée « Le sport, facteur de développement durable », qui met notamment l’accent sur le rôle du sport dans le contexte changeant et difficile de la pandémie et dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. Face aux crises multiples que connaît le monde, ce texte souligne la contribution que le sport apporte en tant que « catalyseur permettant de reconstruire en mieux ».
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui, par mise aux voix, ses quatre résolutions annuelles sur la question de Palestine ainsi que la résolution relative à la situation au Moyen-Orient, au cours d’une séance qui a encore donné l’occasion de montrer qu’une majorité d’États Membres appellent à la fin de l’occupation des territoires palestiniens, tandis que d’autres estiment que ces textes ciblent injustement l’État hébreu et ne font pas la promotion de la paix.
L’Assemblée générale a procédé, aujourd’hui, à l’adoption de 11 résolutions sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales ou autres. Si neuf d’entre elles ont pu être adoptées sans mise aux voix, les résolutions consacrées à l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) et à l’Initiative de l’Europe centrale, qui font habituellement elles aussi consensus, ont dû être adoptées suite à des votes demandés respectivement par l’Ukraine et par la Russie.
Les États Membres ont de nouveau affiché leurs divergences ce matin, alors que l’Assemblée générale achevait le débat entamé hier sur la réforme du Conseil de sécurité dont la structure actuelle est celle d’une époque révolue, qui ne reflète plus les réalités de l’ordre mondial actuel, comme l’a exprimé notamment la Zambie. Sur le format des négociations, les tenants d’un texte unique à négocier et éventuellement à mettre aux voix se sont opposés aux partisans d’un consensus préalable, ce qui a fait dire aux Philippines que, depuis 2009, les discussions ont essentiellement été la répétition de positions bien connues, défendues année après année, et sans progrès réels.
Comptez-vous continuer à répéter, chaque année, les mêmes positions bien connues ou, poussés par les crises mondiales, allez-vous vous mettre en action et réaliser des avancées? C’est la question qu’a posée, aujourd’hui aux délégations, le Président de l’Assemblée générale, M. Csaba Kőrösi, pendant l’examen de la réforme du Conseil de sécurité, une question inscrite à l’ordre du jour depuis 43 ans et qui fait l’objet de négociations intergouvernementales depuis 17 ans.
L’Assemblée générale a procédé ce matin à l’élection et à la nomination des membres de certains de ses organes subsidiaires. Il a fallu un second tour de scrutin pour désigner les juges au Tribunal d’appel des Nations Unies et au Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies.
Réunie en session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale a recommandé, aujourd’hui, la création d’un registre international des dommages « qui servira à recenser, documents à l’appui, les éléments tendant à établir les dommages, pertes ou préjudice causés à toute personne physique et morale concernée et à l’État ukrainien par les faits internationalement illicites commis par la Fédération de Russie en Ukraine ou contre l’Ukraine ».