L’Assemblée générale a débattu aujourd’hui de l’utilisation par la Fédération de Russie de son veto, le 8 juillet dernier, au Conseil de sécurité, pour s’opposer à un projet de résolution coparrainé par l’Irlande et la Norvège visant à prolonger de 12 mois le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
L’Assemblée générale a adopté ce matin, par consensus, une décision orale par laquelle elle décide de poursuivre « immédiatement » les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité.
L’Assemblée générale n’a pas été en mesure, cet après-midi, malgré cinq tours de scrutin, de départager la Fédération de Russie et la Macédoine du Nord pour siéger au sein du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).
L’Assemblée générale a conclu cet après-midi sa première réunion de haut niveau consacrée à l’amélioration de la sécurité routière dans le monde, sur le thème « La sécurité routière à l’horizon 2030: garantir une décennie d’action et de réalisations ». À cette occasion, l’Assemblée a adopté dès hier une Déclaration politique par laquelle elle décide de convoquer une nouvelle réunion de haut niveau sur l’amélioration de la sécurité routière dans le monde, en 2026, à New York.
L’Assemblée générale a ouvert aujourd’hui sa toute première réunion de haut niveau consacrée à l’amélioration de la sécurité routière dans le monde, sur le thème « La sécurité routière à l’horizon 2030: garantir une décennie d’action et de réalisations », en adoptant une Déclaration politique et en lançant un appel à la mobilisation pour sauver des vies. En début de séance, l’Assemblée a observé une minute de silence à la mémoire des milliers de vies perdues chaque année dans les accidents de la route.
L’Assemblée générale, qui a suivi les recommandations de sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, a doté ce soir 11 opérations de paix des Nations Unies d’un budget de 6,45 milliards de dollars.
L’Assemblée générale a terminé ce matin son débat, entamé hier, sur la question intitulée « La responsabilité de protéger et la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité ». Signe de la controverse qui entoure cet engagement depuis 2005, une quinzaine de délégations se sont succédé à la tribune pour juger insuffisantes les mesures mises en place pour institutionnaliser ce concept ou au contraire dénoncer un « instrument d'ingérence dans les affaires intérieures » des États.
Le débat 2022 de l’Assemblée générale sur la responsabilité de protéger, centré cette année sur les enfants et les jeunes victimes, a donné lieu à des échanges vigoureux entre les États Membres, illustrant le consensus fragile qui perdure depuis près de 20 ans entre les délégations quant à son interprétation et sa portée. Dans le Document final du Sommet mondial de 2005, les États Membres ont reconnu que chaque État avait la responsabilité de protéger ses populations contre les atrocités criminelles, à savoir le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité.
L’Assemblée générale a encouragé, cet après-midi l’Union interparlementaire (UIP) et l’ONU à resserrer la coopération au service de leurs objectifs communs, notamment en associant les parlementaires aux efforts déployés pour continuer de soutenir l’application des accords et des résolutions de l’Organisation.
L’Assemblée générale a adopté sans vote ce matin, et sous les applaudissements des délégations, une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 24 juin de chaque année « Journée internationale des femmes dans la diplomatie ».