La soixante-dixième session de l’Assemblée générale a été ouverte cet après-midi par son Président, M. Mogens Lykketoft, du Danemark, élu le 15 juin dernier et qui a pressé les États de prendre « l’engagement d’agir » pour réaliser le développement durable, mettre fin aux conflits et régler la crise « énorme et explosive » des réfugiés. Cette session doit être celle de la compassion, de la prévention et par-dessus tout, de l’action, a dit en écho le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
L’Assemblée générale a décidé, ce matin, de « poursuivre immédiatement » les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité au cours de sa soixante-dixième session qui s’ouvrira demain à New York.
Le Président de l’Assemblée générale, M. Sam Kutesa, de l’Ouganda, a passé, cet après-midi, le marteau à son successeur M. Mogens Lykketoft, du Danemark, terminant ainsi une soixante-neuvième session.
L’Assemblée générale a, ce matin, adopté six résolutions, dont une appelant à une plus grande transparence du processus de sélection du prochain Secrétaire général1 de l’ONU, lequel doit être nommé en 2016 et entrer en fonctions le 1er janvier 2017. Par ce texte, adopté par consensus, l’Assemblée générale invite les États Membres « à envisager de présenter la candidature de femmes au poste de secrétaire général » et le Conseil de sécurité à lui présenter plusieurs candidats au lieu d’un seul.
L’État de Palestine, devenu État non membre observateur auprès des Nations Unies le 29 novembre 2012, et le Saint-Siège, qui bénéficie d’un statut identique, ont, cet après-midi, obtenu l’autorisation par l’Assemblée générale de hisser leurs drapeaux au Siège et dans les bureaux de l’Organisation.
Inspirées par le message de non-violence lancé par le petit-fils de Mahatma Gandhi, les délégations de haut niveau réunies aujourd’hui à l’Assemblée générale ont plaidé en faveur d’une véritable culture de paix dans un monde où trop de régions sont déchirées par la guerre et des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
La Cour pénale internationale (CPI) peut-elle être saisie de la question des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens occupés?
« Vivante ou morte et enterrée? » se sont demandés aujourd’hui les experts s’agissant de « la vision d’une région dans laquelle deux États, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières reconnues et sûres ».
La Journée internationale contre les essais nucléaires sera célébrée le 10 septembre au Siège des Nations Unies.
La Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) a, à la première séance plénière de la Réunion internationale des Nations unies sur la question de la Palestine, estimé qu’en transférant illégalement certains de ses citoyens dans les territoires occupés et en leur accordant un traitement de faveur, Israël établit un système désastreux de ségrégation et de discrimination raciales.