Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC) a insisté ce matin, à l’Assemblée générale, sur la vocation du Conseil à devenir un espace de dialogue entre l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Tout en l’encourageant dans ce sens, le Mexique et l’Inde ont toutefois appelé l’ECOSOC à garantir la cohérence entre cette « plateforme » et les structures existantes à l’ONU.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le Sahara occidental, dernier bastion du colonialisme en Afrique, a été au cœur des débats de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, cet après-midi alors qu’elle poursuivait son débat sur les questions de décolonisation.
Tout écart de conduite de la part des fonctionnaires et experts des Nations Unies en mission est inacceptable mais l’est aussi le manque de coopération des États sur la question, ont rappelé aujourd’hui les délégations à la Sixième Commission, qui examinait la question de la responsabilité pénale de ses personnes.
La Deuxième Commission, chargée des questions économiques et sociales, a tenu, ce matin, sa traditionnelle séance conjointe avec le Conseil économique et social (ECOSOC), avec la participation d’experts pour débattre du thème « L’évolution de l’économie politique de la mondialisation: les institutions multilatérales et le Programme 2030 ».
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat général sur tous les points à son ordre du jour, en faisant une large place à la crise ukrainienne, à la situation dans la péninsule coréenne et aux tensions au Moyen-Orient.
La Quatrième Commission a achevé, cet après-midi, les auditions de pétitionnaires sur la question du Sahara occidental dans un débat animé, et a repris son débat général sur la décolonisation.
De nombreuses délégations ont, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, au cours de son débat sur le contrôle international des drogues, mis l’accent sur l’importance des recommandations figurant dans le Document final de la trentième session extraordinaire de l’Assemblée générale sur le problème mondial de la drogue, qui a eu lieu au Siège de l’ONU, à New York, du 19 au 21 avril dernier.
La promotion de l’état de droit, tant au plan national qu’international, suppose que les États en aient les capacités, ce qui rend particulièrement nécessaire l’assistance technique, notamment en faveur des petits États, ont fait valoir aujourd’hui de nombreuses délégations, alors que la Sixième Commission (Commission des questions juridiques), poursuivait ses travaux sur l’état de droit aux niveaux national et international.
Devant l’Assemblée générale, qui examinait la question de la revitalisation de ses travaux, le représentant américain a confirmé la décision du Conseil de sécurité de recommander M. António Guterres, ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, comme successeur de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU. Son homologue du Mouvement des pays non alignés a mis en garde contre le risque de réduire l’Assemblée à un simple rôle de « caisse de résonnance » du Conseil.
Les délégations de la Deuxième Commission (économique et financière) ont tenu, aujourd’hui, un débat sur les activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies. Elles ont estimé que l’ONU devrait en repenser la conception et la mise en œuvre pour réagir de manière stratégique et mieux aligner le système sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030.