La Sixième Commission (chargée des affaires juridiques) a entamé, ce matin, l’examen du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI), point de son ordre du jour qui doit retenir son attention jusqu’au 2 novembre.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entendu ce matin plusieurs responsables du désarmement régional des Nations Unies alors que les trois centres de l’ONU situés en Afrique, en Asie et en Amérique latine célèbrent cette année leurs 30 ans d’existence.
Si de grands progrès ont été réalisés depuis 1990, près de 800 millions de personnes dans le monde restent sous-alimentées. C’est le constat du Rapport du Secrétaire général sur le développement agricole, la sécurité alimentaire et la nutrition*, présenté ce matin à la Deuxième Commission (économique et financière) par M. Shantanu Mukherjee, de la Division du développement durable du Département des affaires économiques et sociales (DAES).
Les délégations à la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) ont poursuivi, aujourd’hui, leur débat sur les questions relatives au maintien de la paix, en mettant l’accent sur la sécurité des soldats de la paix et la tolérance zéro face aux abus sexuels.
La réalité quotidienne de beaucoup de personnes dans le monde est celle d’un empiètement sur leurs droits, plutôt qu’une expansion de ceux-ci, a constaté ce matin, devant la Troisième Commission, le Président de l’Assemblée générale, M. Peter Thomson, en évoquant le sort de millions de réfugiés et de migrants qui fuient les conflits armés, la violence, l’intolérance et la persécution.
De nombreuses délégations de la Deuxième Commission (économique et financière) ont, au cours de la dernière séance consacrée aux questions de politique macroéconomique et sur le suivi et la mise en œuvre des textes issus des conférences internationales sur le financement du développement, averti que la dette souveraine des États pourrait entraver leurs efforts en vue de mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Elles ont ainsi rappelé que cela avait déjà été le cas dans le contexte de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat thématique sur les armes classiques. Les délégations ont notamment souligné l’importance de parvenir à l’universalisation et à une application équilibrée des traités pertinents, notamment la Convention sur certaines armes classiques et le Traité sur le commerce des armes. Le caractère urgent de l’élimination des mines antipersonnel, obstacle persistant au développement durable et à la stabilité politique a également été souligné.
La Quatrième Commission (chargée de la décolonisation et des questions politiques spéciales) a entendu lors de sa séance de cet après-midi un exposé du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, qui a identifié quatre défis majeurs rencontrés par les opérations de maintien de la paix. M. Ladsous partageait la tribune avec le Secrétaire général adjoint à l’appui aux missions, M. Atul Khare, à l’occasion de l’examen global de toute la problématique des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales.
Une déclaration sur les mesures coercitives unilatérales et l’état de droit pourrait être envisagée par le Conseil des droits de l’homme et l’Assemblée générale, a proposé aujourd’hui, devant la Troisième Commission, le Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, M. Idriss Jazairy.
Que faire des projets d’articles ou de principes adoptés il y a déjà plusieurs années par la Commission du droit international (CDI) sur la question de la prévention des dommages transfrontières résultant d’activités dangereuses, sur la répartition des pertes consécutives à de tels dommages et sur le droit des aquifères transfrontières: telle est la question à laquelle la Sixième Commission (chargée des questions juridiques) s’est de nouveau trouvée confrontée aujourd’hui, comme c’est le cas à intervalles réguliers.