La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires s’est penchée, aujourd’hui, sur les fonctions d’audit et de contrôle interne de l’Organisation des Nations Unies, « déterminante pour garantir l’efficacité du fonctionnement administratif et financier de l’Organisation ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, de nombreux groupes régionaux ont réclamé des négociations sur les fonds nécessaires à l’exécution des tâches assignées au Secrétariat de l’ONU dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement. La Cinquième Commission, qui devrait terminer ses travaux le 9 décembre prochain, sera présidée Mme Inga Rhonda King de Saint-Vincent-et-les Grenadines.
La Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation commence ses travaux de fond le 3 octobre, avec l’examen des 16 territoires non autonomes inscrits à son ordre du jour dont un nombre record de 133 demandes d’audition de la part des représentants de ces territoires.
« S’attaquer aux déséquilibres mondiaux pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 », c’est le thème qu’a choisi cette année pour son débat général la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières pour son débat général. Entre le 3 octobre et le 23 novembre, la Commission examinera un ordre du jour de 12 points et d’une cinquantaine de rapports articulés autour de la promotion d’une croissance économique et d’un développement durable.*
Convoquée par le Président de l’Assemblée générale, la Réunion plénière de haut niveau pour célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, marquée chaque 26 septembre, a été l’occasion, aujourd’hui, pour des responsables des Nations Unies et des Ministres des affaires étrangères de plusieurs États Membres de demander la relance des efforts internationaux en matière de désarmement et de non-prolifération, lesquels ont stagné ces dernières années.
L’Assemblée générale a refermé, cet après-midi, la page de son débat général avec 17 dernières interventions, portant à 193 le nombre des personnalités qui se sont exprimées ces six derniers jours, dont 120 chefs d’État et de gouvernement, 9 vice-présidents et 60 ministres. Malgré ce succès, le Président de l’Assemblée, M. Peter Thomson des Fidji s’est dit préoccupé par l’érosion du « décorum » du débat général.
Les petits États insulaires en développement (PEID) ont déploré aujourd’hui, lors de la cinquième et avant-dernière journée du débat général de l’Assemblée générale, le manque de soutien de la communauté internationale, alors qu’ils subissent de plein fouet les effets des changements climatiques et de la récession économique, phénomènes dont ils ne s’estiment pourtant pas responsables.
La République centrafricaine, le Mali, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et le Maroc, hôtes d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, ont fait part aujourd’hui, au quatrième jour du débat général de l’Assemblée générale, de leur progression vers la normalisation et pour certains, des défis qui restent à relever. À ces États, il faut ajouter Haïti qui a parlé du processus électoral en cours.
La troisième Journée internationale annuelle pour l’élimination totale des armes nucléaires sera célébrée le 26 septembre 2016 au Siège de l’ONU, à New York.
La situation au Moyen-Orient s’est taillée une place de choix au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale. Se succédant à la tribune en l’espace de quelques heures, les dirigeants israélien, palestinien, libanais, iranien et iraquien ont ainsi présenté des visions contrastées de la géopolitique régionale, régulièrement débattue dans cette enceinte ou dans celle du Conseil de sécurité.