Après huit semaines de débats et d’intenses négociations, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a terminé, cet après-midi, les travaux de la soixante-quatorzième session de l’Assemblée générale.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
La situation en Afghanistan a été débattue, aujourd’hui, à l’Assemblée générale, qui, pour la deuxième année consécutive, est passée par une mise aux voix pour adopter sa résolution annuelle dans laquelle elle souligne qu’il « n’existe pas de solution purement militaire » pour assurer la stabilité dans le pays.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a, ce matin, observé la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien en tenant une réunion spéciale au cours de laquelle de hauts fonctionnaires de l’ONU et représentants d’organisations intergouvernementales et de la société civile ont insisté sur l’importance de faire aboutir la solution des deux États et primer la légalité internationale sur l’usage de la force.
Les projets adoptés aujourd’hui par la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, reflètent en un sens les sept semaines de travaux ayant conduit à leur présentation: pris dans leur ensemble, ils tentent de résoudre une équation délicate entre développement économique durable, inclusion sociale et lutte contre les changements climatiques, entre autres, dans la lignée des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
L’Assemblée générale a conclu, ce matin, son débat annuel, entamé hier, sur la réforme du Conseil de sécurité, lequel a donné lieu au clivage traditionnel entre les partisans et les opposants d’un consensus avant un texte de négociation.
Sisyphe mais aussi le Petit Poucet ont été convoqués, aujourd’hui, à l’Assemblée générale pour illustrer la « lassitude » des États face au « record de longévité et de lenteur » que détiennent désormais les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité.
Face à l’annonce d’un retard de six mois dans les travaux de rénovation du Palais des Nations à Genève, doublée d’une augmentation « considérable » des coûts de construction, plusieurs délégations ont appelé ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, à l’amélioration de la gouvernance du projet, à la recherche de mécanismes de financement alternatifs pour réduire les risques de dépassement et à la levée de « l’incertitude persistante » concernant le cadre de financement du projet.
Ovationné, la tête émergeant à peine du pupitre, mais déjà très à l’aise dans son costume deux-pièces onusien, nœud papillon à l’appui, Mahmoud, un petit garçon libyen de 10 ans a déclaré: « Je veux un pays où chaque enfant peut jouer et s’amuser, un monde où les enfants n’ont pas peur et où ils ne pleurent pas ». Avec les mots de son âge, le garçonnet a fait écho aux appels à la pleine mise en œuvre de la Convention de 1989 relative aux droits de l’enfant, qui ont retenti hier, Journée mondiale de l’enfance, et aujourd’hui alors que l’Assemblée générale achevait la célébration du trentième anniversaire d’une Convention ratifiée par tous les pays du monde, à l’exception des États-Unis.
Prendre d’urgence des mesures efficaces pour mettre fin au recours unilatéral à des mesures économiques, financières ou commerciales qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l’ONU, qui sont contraires aux principes du droit international ou à la Charte des Nations Unies ou qui contreviennent aux principes de base du système commercial multilatéral.
Ils ne l’ont pas joué comme Beckham, mais aux côtés de la star mondiale du football, les moins de 18 ans ont pris d’assaut l’Assemblée générale pour célébrer la Journée mondiale de l’enfance mais surtout le trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.