Le quatrième jour du débat général de l’Assemblée générale, toujours rythmé par les vidéos préenregistrées des chefs d’État et de gouvernement, a été marqué par le « retour » du pape François, cinq ans après sa dernière intervention en personne à la tribune.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale, les répercussions sans précédent de la pandémie de COVID-19 figuraient une fois de plus au centre des préoccupations des États Membres, dont une majorité de Chefs d’États africains qui ont plaidé pour un appui à la relance de leurs économies.
Alors que la première journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée par des déclarations sombres et alarmantes, ce sont les appels à la « solidarité » et à une « mondialisation de la compassion », selon l’expression de la Présidente slovaque, qui ont semblé dominer, lors de cette deuxième journée, les interventions d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, consacrées en grande partie au défi sans précédent que constitue la pandémie de COVID-19.
C’est dans le format sans précédent de déclarations retransmises par vidéo devant une salle de l’Assemblée générale sans public et peuplée seulement de quelques délégués que s’est ouvert aujourd’hui le débat de haut niveau de cette session du soixante-quinzième anniversaire de l’ONU.
L’ambiance était solennelle, mais la salle semblait vide. Dans l’enceinte de l’Assemblée générale, face à un auditoire singulièrement clairsemé, la cérémonie tant attendue, dépourvue du faste onusien des grands jours, contrastait avec la portée historique monumentale de l’évènement: la célébration du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies, marquée par l’adoption d’une déclaration politique qui accorde une large place à la revitalisation du multilatéralisme.
L’Assemblée générale a pris note, ce matin, du premier rapport* de son Bureau sur l’organisation de sa soixante-quinzième session, de l’adoption de l’ordre du jour et la répartition des 183 questions dont les dates de clôture de la session de l’Assemblée et de ses six commissions
L’Assemblée générale a entamé, cet après-midi, sa soixante-quinzième session après avoir clôturé les travaux de la précédente, deux sessions incontestablement marquées par la riposte à la pandémie de COVID-19.
Après l’adoption, vendredi, de deux résolutions relatives à la COVID-19, l’Assemblée générale s’est réunie, cet après-midi, pour entendre les dernières explications de vote des délégations qui ont été plusieurs à s’interroger sur la présentation de deux textes consacrés à la pandémie.
Sachant que la pandémie de COVID-19 est l’un des plus grands défis mondiaux de l’histoire de l’ONU, l’Assemblée générale a adopté, cet après-midi, une résolution omnibus par laquelle elle affirme que la coopération internationale, le multilatéralisme et la solidarité sont « la seule voie possible » à emprunter pour réagir efficacement à la pandémie.
L’Assemblée générale s’est une nouvelle fois réunie aujourd’hui en personne pour adopter des résolutions sur la revitalisation de ses travaux et l’interaction entre les Nations Unies, les parlements et l’Union interparlementaire.