Le Représentant permanent de l’Islande auprès des Nations Unies, M. Einar Gunnarsson, a été élu, le 31 mai 2017, Président de la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles) pour la soixante-douzième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. (Voir le communiqué de presse paru sous la cote AG/11915)
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le Représentant permanent de l’Estonie auprès des Nations Unies, M. Sven Jürgenson, a été élu, le 31 mai 2017, Président de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) pour la soixante-douzième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. (Voir le communiqué de presse paru sous la cote AG/11915)
« La maison du multilatéralisme a été profanée par des pouvoirs arrogants qui cherchent à imposer leur vision par la force » et « l’unilatéralisme pervers a atteint son apogée ». C’est en ces termes que le Ministre des affaires étrangères du Venezuela, M. Jorge Arreaza, a choisi aujourd’hui de défendre la tribune de l’ONU.
Moyen-Orient, Soudan du Sud, Yémen, Myanmar et essor du terrorisme: face à la multiplication des conflits et des défis sur la scène internationale, de nombreux États Membres ont appelé aujourd’hui à une réforme urgente de l’Organisation des Nations Unies.
L’action commune est le moyen le plus efficace de réaliser un développement et d’atteindre une paix qui bénéficient à tous, ont reconnu la quarantaine de dirigeants qui sont intervenus lors de cette quatrième journée du débat annuel de l’Assemblée générale. À un moment de l’histoire jugé décisif, le débat a revêtu un caractère souvent sombre en mettant l’accent sur les changements climatiques, les inégalités et le terrorisme.
La récente série de catastrophes naturelles dévastatrices qui s’est abattue sur l’Amérique du Nord et les Caraïbes, signe, pour beaucoup, d’une accélération des effets des changements climatiques, était au cœur des préoccupations de la trentaine de chefs d’État et de gouvernement à s’être exprimés lors de cette troisième journée du débat général annuel de l’Assemblée générale, qui a également été marquée par la crise en péninsule coréenne, le sort des Rohingya au Myanmar et la situation dans le Jammu-et-Cachemire.
Au deuxième jour du débat général annuel de l’Assemblée générale, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont défendu leur vision du monde, dans le contexte des crises liées au climat, au nucléaire et au terrorisme international.
« Nous sommes un monde en morceaux. Nous devons être un monde en paix », c’est le constat présenté, ce matin, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, devant l’Assemblée générale à l’ouverture de son débat général. Entre « réapprendre la complexité du dialogue mais aussi sa fécondité » et « agir par soi-même sans attendre l’appui de pays lointains ou de bureaucraties », les dirigeants de plusieurs États Membres, tels ceux de la France et des États-Unis, ont exprimé des visions diverses de ce que devrait être la communauté internationale.
« Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », c’est le thème choisi par l’Assemblée générale pour sa soixante-douzième session, thème sur lequel les chefs d’État et de gouvernement attendus entre les 19 et 25 septembre 2017 baseront leur déclaration de politique générale.
« Les hommes et les femmes qui ont le plus besoin de l’ONU ne sont pas dans cette salle. Ils ne sont pas impliqués dans la négociation des résolutions. Ils ne prennent pas la parole aux réunions de haut niveau. » C’est en ces termes que le nouveau Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, de la Slovaquie, s’est adressé pour la première fois aux États Membres.