La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté, aujourd’hui, 13 projets de résolution –dont 6 à l’issue d’un vote- au titre de plusieurs points de son ordre du jour. Comme la veille, l’examen des résolutions portant sur la situation des droits de l’homme dans des pays spécifiques –en l’occurrence la République arabe syrienne et le Myanmar- a polarisé les débats entre ceux qui y voient une « violation flagrante » des principes d’universalité et les tenants d’une ligne dure à l’égard de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, cet après-midi, une demande de 10 millions de francs suisses de crédits supplémentaires pour entamer, en 2019, l’installation d’un système de ventilation et de climatisation au Palais des Nations, dans le cadre de la rénovation de l’Office des Nations Unies à Genève. Les États-Unis ont insisté sur la nécessité de contenir les coûts et réduire le « fardeau financier » des États Membres.
La Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a conclu ses travaux ce matin, en adoptant, à l’issue d’un vote, neuf projets de résolution relatifs au mandat de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et aux pratiques israéliennes. Elle a également adopté par consensus deux projets de texte relatifs à la Polynésie française et à Guam ainsi que le programme de travail de sa soixante-quatorzième session.
Une vingtaine de délégations ont énuméré aujourd’hui ce qu’il reste à faire pour revitaliser les travaux de l’Assemblée générale qui doit devenir un véritable « parlement des nations ». L’Assemblée, qui a été appelée à renoncer à sa « puissance d’inertie », a lancé les travaux de sa revitalisation en 2007, autour de quatre axes: son rôle et ses pouvoirs, ses méthodes de travail, la sélection et nomination du Secrétaire général et des autres chefs de secrétariat, et le renforcement de la responsabilisation, de la transparence et de la mémoire institutionnelle du Cabinet de sa Présidente.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, était appelée, aujourd’hui, à se prononcer sur plusieurs projets de résolution portant sur la situation des droits de l’homme dans des pays spécifiques. Comme attendu, leur examen a suscité les réactions hostiles de nombreuses délégations qui ont exprimé leur opposition de principe à ce processus, notamment celles qui en faisaient l’objet, à savoir la République populaire démocratique de Corée (RPDC), la République islamique d’Iran, la Fédération de Russie et la République arabe syrienne, en attendant le Myanmar.
La stratégie globale des ressources humaines 2019-2021 du Secrétaire général de l’ONU a été saluée, aujourd’hui, par les délégations de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, sans pour autant faire l’unanimité. La Fédération de Russie a dénoncé l’absence de « visibilité financière » alors que le Groupe des 77 et la Chine estimaient que beaucoup reste à faire pour assurer l’équité dans la représentation géographique au Secrétariat.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a recommandé, aujourd’hui, l’adoption de quatre projets de résolution par l’Assemblée générale, au cours d’une brève réunion qui a notamment été marquée par les avertissements lancés par le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 au sujet de l’économie de la bande de Gaza.
« Tant que le Hamas continuera d’augmenter ses arsenaux de missiles et à s’engager activement à détruire Israël, comme en témoigne le lancement, cette semaine, d’un nombre sans précédent de roquettes vers Israël, nous continuerons à faire tout le nécessaire pour nous protéger, comme chaque pays ici le ferait. »
Au terme de sa soixante-treizième session, entamée le 3 octobre dernier, la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté ce matin, sans vote, 13 projets de résolution et un projet de décision. Elle a approuvé le programme de travail provisoire de sa prochaine session, qui devrait se tenir du 7 octobre au 20 novembre 2019.
La question de la peine de mort divise toujours autant les délégations, comme l’a montré l’adoption aujourd’hui par la Troisième Commission d’un projet de résolution biennal intitulé « Moratoire sur l’application de la peine de mort », qui a dû être mis aux voix, non sans avoir été préalablement amendé dans un sens plus favorable à un groupe de pays désireux de rappeler que les politiques pénales relèvent de la souveraineté des États.