La responsable de la gestion des ressources financières du Secrétariat de l’ONU a volé la vedette aux Casques bleus, ce matin, lors de la réunion de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires sur la situation financière des opérations de maintien de la paix, jugée globalement « saine »
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Dans l’attente d’une proposition budgétaire officielle du Secrétariat de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix en 2019-2020, plusieurs États Membres ont, ce matin, à l’ouverture de la session de mai de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, fait mention d’une enveloppe globale de 6,6 milliards de dollars, soit une baisse significative par rapport à la période précédente.
SAINT-GEORGE’S, Grenade, 4 mai -- Le Séminaire régional pour les Caraïbes du Comité spécial de la décolonisation, qui s’est tenu à la Grenade, du 2 au 4 mai 2019, s’est achevé ce week-end avec l’appel fervent du Ministre des affaires étrangères grenadais à amener à zéro le nombre de territoires non autonomes figurant sur la Liste.
« L’ONU veut et a besoin d’être comprise », a souligné aujourd’hui la Secrétaire générale adjointe à la communication globale dans son discours de clôture au Comité de l’information. Cela est d’autant plus important, s’est expliquée Mme Alison Smale, qu’aujourd’hui la valeur du multilatéralisme est remise en question.
Le Comité de l’information a achevé aujourd’hui le débat général qu’il a lancé hier et au cours duquel les délégations ont appelé une fois de plus le nouveau Département de la communication globale (DCG) à lutter plus efficacement contre la désinformation et pour le multilinguisme. Certains programmes du DCG ont essuyé les critiques acerbes des États-Unis et d’Israël.
« Plus que toute chose », le nouveau nom du Département de la communication globale réaffirme la volonté de garantir « qu’une culture de la communication et de la transparence doit prévaloir à tous les niveaux de l’Organisation, afin de pleinement informer les peuples du monde sur les objectifs et activités de l’ONU ».
La salle de l’Assemblée générale bruissait, ce matin, d’échanges animés entre des centaines de participants à l’« audience interactive multipartite », prémices de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la couverture sanitaire universelle qui aura lieu le 23 septembre prochain, à New York, et débouchera sur une déclaration politique « concise et pragmatique ».
La Grenade accueillera, du 2 au 4 mai, le Séminaire régional pour les Caraïbes du Comité spécial de la décolonisation qui est consacré, cette année, à l’accélération de la mise en œuvre de la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020).
L’Assemblée générale, qui a mis fin aujourd’hui à la commémoration lancée hier de la « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix »*, a confirmé l’état alarmant du système multilatéral alors que le monde en a plus que jamais besoin pour relever les défis transnationaux. Pour redonner confiance aux peuples dans les organisations internationales, nous devons, ont admis les délégations, « repenser » le multilatéralisme.
Une soixante de délégations a commémoré aujourd’hui, pour la première fois, à l’Assemblée générale la « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix » proclamée dans la résolution* du 12 décembre 2018.