Face à l’annonce d’un retard de six mois dans les travaux de rénovation du Palais des Nations à Genève, doublée d’une augmentation « considérable » des coûts de construction, plusieurs délégations ont appelé ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, à l’amélioration de la gouvernance du projet, à la recherche de mécanismes de financement alternatifs pour réduire les risques de dépassement et à la levée de « l’incertitude persistante » concernant le cadre de financement du projet.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Ovationné, la tête émergeant à peine du pupitre, mais déjà très à l’aise dans son costume deux-pièces onusien, nœud papillon à l’appui, Mahmoud, un petit garçon libyen de 10 ans a déclaré: « Je veux un pays où chaque enfant peut jouer et s’amuser, un monde où les enfants n’ont pas peur et où ils ne pleurent pas ». Avec les mots de son âge, le garçonnet a fait écho aux appels à la pleine mise en œuvre de la Convention de 1989 relative aux droits de l’enfant, qui ont retenti hier, Journée mondiale de l’enfance, et aujourd’hui alors que l’Assemblée générale achevait la célébration du trentième anniversaire d’une Convention ratifiée par tous les pays du monde, à l’exception des États-Unis.
Prendre d’urgence des mesures efficaces pour mettre fin au recours unilatéral à des mesures économiques, financières ou commerciales qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l’ONU, qui sont contraires aux principes du droit international ou à la Charte des Nations Unies ou qui contreviennent aux principes de base du système commercial multilatéral.
Ils ne l’ont pas joué comme Beckham, mais aux côtés de la star mondiale du football, les moins de 18 ans ont pris d’assaut l’Assemblée générale pour célébrer la Journée mondiale de l’enfance mais surtout le trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a recommandé, cet après-midi, l’adoption de quatre projets de résolution par l’Assemblée générale, au cours d’une brève réunion qui a notamment été marquée par les mises en garde du Coordonnateur spécial adjoint pour le processus de paix au Moyen-Orient et Coordonnateur résident des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire pour le Territoire palestinien occupé, M. Jamie McGoldrick.
Au terme de sa soixante-quatorzième session, entamée le 7 octobre dernier, la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté ce matin, sans vote, dans le respect de l’esprit du consensus qui prévaut en son sein, 12 projets de résolution et un projet de décision.
La première Conférence pour la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires a tenu, aujourd’hui, un débat général marqué par l’intervention de quatre États dotés d’armes nucléaires en leur qualité d’observateurs.
La Troisième Commission a achevé, aujourd’hui, les travaux de sa soixante-quatorzième session en adoptant 18 projets de résolution, dont 15 sans vote. Une fois encore, les délégations ont affiché leurs divergences, cette fois-ci au sujet des programmes éducatifs et des soins de santé proposés aux plus jeunes, suite aux demandes de vote imposées par les États-Unis, notamment sur les questions relatives à la santé sexuelle et procréative.
Le Président de la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a poussé, aujourd’hui, un véritable cri d’alarme face au nombre « sans précédent » de questions posées par les États Membres sur la proposition budgétaire 2020 de l’ONU. Le Secrétariat de l’Organisation est submergé par plus de « 1 000 demandes écrites », a précisé M. Andreas D. Mavroyiannis, prévenant que si les délégations ne mettent pas immédiatement fin à ce « cercle vicieux », la Commission risque fort de ne pas finir son travail à la date prévue du 13 décembre 2019.
Quarante-cinq ans après l’inscription de la question de la création au Moyen-Orientune zone exempte d’armes nucléaires à l’ordre du jour de l’Assemblée générale, la première Conférence pour la création d’une telle zone s’est ouverte aujourd’hui au Siège des Nations Unies, à New York, en l’absence d’Israël, seul État de la région à être doté de l’arme atomique.