À la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) cet après-midi, plusieurs délégations sont revenues sur la question de l’élimination du colonialisme, « une question urgente » pour celle de Sainte-Lucie, qui a rappelé le rôle joué par l’ONU dans le processus d’autodétermination de son propre pays.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
À la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation), plusieurs délégations ont souligné cet après-midi l’importance de continuer à soutenir le maintien de la paix de l’ONU dans des théâtres d’opérations fragilisés par la pandémie de COVID-19, laquelle fait peser des risques sanitaires aussi bien pour les populations locales que les Casques bleus et complique l’exécution de leurs mandats.
Les effets de la pandémie de COVID-19 n’épargnent pas les personnes handicapées, déjà confrontées à une exclusion structurelle, ni même celles atteintes d’albinisme, autre groupe marginalisé, ont averti, aujourd’hui, plusieurs titulaires de mandat lors de dialogues interactifs avec la Troisième Commission, qui ont également permis d’aborder la question des effets délétères qu’ont les changements climatiques sur la jouissance des droits culturels.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a connu une fin de débat houleuse sur l’état de droit aux niveaux national et international, avec des échanges très vifs entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la situation dans le Nagorno-Karabakh et la charge de la Fédération de Russie qui a qualifié le rapport du Secrétaire général sur l’état de droit de « compilation bateau ».
L’Assemblée générale a entendu aujourd’hui le juge Carmel Agius, Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie, saluer « l’avancée majeure » qu’a été l’arrestation, le 16 mai dernier, en France, de Félicien Kabuga, un des sept fugitifs qui a échappé à la justice pendant plus de 20 ans. Cette arrestation, a souligné le juge qui présentait son huitième rapport d’activités, démontre l’importance « cruciale » de la coopération des États avec le Mécanisme.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a examiné aujourd’hui tout un éventail de questions allant de l’impact de la COVID-19 sur l’extrême pauvreté et le logement, au problème de la privatisation de l’eau en passant par l’hygiène menstruelle dans les écoles et l’impact des changements climatiques à évolution lente sur les déplacements de population.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a poursuivi cet après-midi son débat sur l’état de droit aux niveaux national et international. À l’unanimité, la trentaine de délégations à s’exprimer ont réaffirmé leur attachement à ce principe, tant il est à la base de la démocratie, des droits de l’homme, du développement et du règlement pacifique des différends.
Cet après-midi, la Secrétaire générale adjointe du Département de la communication globale (DCG), Mme Melissa Fleming, a à nouveau pris la parole devant la Quatrième Commission, cette fois-ci pour promouvoir son appel à l’action pour « Marquer une pause » avant de partager une information sur les réseaux sociaux, une initiative qui a pour objectif de lutter contre la désinformation au sujet de la COVID-19. Mais auparavant, elle a remercié les délégations pour leurs nombreuses références positives et suggestions réfléchies à la suite de son intervention de la semaine dernière. Elle leur a assuré avoir pris note des points spécifiques qu’elles avaient soulevés et auxquels le Département répondra dans une communication écrite adressée au Président de la Commission.
Si la pandémie actuelle frappe les populations vulnérables de manière disproportionnée, les migrants figurent au premier rang de ses victimes pour des raisons liées à leur statut: tel est le constat qu’ont partagé, aujourd’hui, plusieurs titulaires de mandat venus dialoguer virtuellement avec les membres de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, sur le sort des enfants et des travailleurs migrants en cette période de crise mondiale.
La Première Commission, chargée du désarmement et de la sécurité internationale, a achevé aujourd’hui son débat général, auquel elle aura consacré neuf séances, dominées par les appels pressants au désarmement nucléaire dans un contexte de tensions internationales croissantes et de reprise de la course aux armements.