La lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a dominé, aujourd’hui, les échanges entre la Troisième Commission et les titulaires de mandat consacrés, cette fois encore, à la promotion et à la protection des droits de l’homme.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Au deuxième jour du débat général conjoint de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le Groupe des Amis de la langue espagnole au sein des Nations Unies s’est livré à un vibrant plaidoyer en faveur de la parité linguistique entre les six langues officielles de l’ONU et du multilinguisme en appelant le Département de la communication globale à passer d’une « culture de la traduction », qui fonctionne sur la base de textes en anglais, à une authentique « culture multilingue », dans laquelle les particularités de chacune des langues seraient prises en compte à tous les stades de la communication.
Alors que les questions de désarmement et de non-prolifération nucléaires sont aujourd’hui encore restées au cœur des préoccupations exprimées au débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), les questions relatives à la sécurité en Europe ont été abondamment abordées, avec les interventions de l’Ukraine, de la Géorgie et de la Lituanie, dont le représentant a mis en doute la pertinence des mécanismes de règlement de conflit sur le continent.
La Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières a examiné, ce matin, le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Nouveau Programme pour les villes et le renforcement du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), l’occasion pour les États Membres de souligner l’importance de soutenir financièrement l’organisme et d’appuyer son rôle dans le relèvement après la pandémie de COVID-19.
Les infrastructures durables, la science et les technologies constituent un « moteur puissant » pour parvenir à réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est en soi une « feuille de route pour reconstruire en mieux » après la pandémie de COVID-19.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme a déclaré, ce matin, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, qu’une politique fondée sur les droits de l’homme est profondément utile dans le contexte d’une pandémie, exhortant dans la foulée les États Membres à se saisir de l’occasion que représente la pandémie de COVID-19 pour « reconstruire en mieux ».
Cet après-midi, la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation –la Quatrième Commission–, a entamé son « débat général conjoint ». COVID-19 oblige, la Commission a opté pour cette nouvelle formule pour les 12 séances publiques dédiées à ce débat pendant lesquelles les délégations s’expriment une seule fois sur l’ensemble des points inscrits à son ordre du jour, ou choisissent de mettre l’accent sur l’un ou plusieurs d’entre eux.
Une majorité de délégations s’est prononcée, ce matin, devant la Sixième Commission chargée des questions juridiques, pour l’élaboration d’une convention sur la prévention et la répression des crimes contre l’humanité, sur la base du projet d’articles de la Commission du droit international (CDI).
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat général, dominé une nouvelle fois par les questions de désarmement nucléaire
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a entamé aujourd’hui son imposant examen de la promotion et de la protection des droits de l’homme, et de l’application des instruments aux situations spécifiques de pays, entendant à cette occasion plusieurs titulaires de mandats qui, l’un après l’autre, ont évoqué les répercussions préjudiciables de la pandémie de COVID-19 sur les personnes et leurs travaux.