En cours au Siège de l'ONU

Soixante-quinzième session,
Dialogues virtuels, Matin & après-midi
AG/EF/3535

Deuxième Commission: les États maintiennent le cap sur le développement durable, malgré le double impact de la pandémie et des changements climatiques

Une crise sanitaire violente s’ajoutant à celle, profonde et irréversible, des changements climatiques.  Ces deux menaces pesant sur le développement durable ont été débattues par la Deuxième Commission (questions économiques et financières), au premier jour du débat consacré au développement durable dans toutes ses dimensions.  Les rapports présentés en début de séance, traitant de thèmes aussi divers que la désertification, le suivi des Orientations de Samoa, le renforcement du Cadre de Sendai sur la réduction des risques de catastrophe ou encore l’accès aux énergies ont montré combien la tâche était immense, et combien tous les thèmes étaient liés les uns aux autres.

Après avoir tenu leur débat général en présentiel la semaine dernière, les délégations poursuivent maintenant la session par visioconférence, en raison de la pandémie de COVID-19.  Les séances bénéficient des services d’interprétation dans les six langues de travail de l’ONU, grâce à la plateforme Interprefy. 

Réaliser le Programme 2030: en priorité, éliminer la pauvreté

Si le contexte est « sans précédent », le Groupe des 77 et de la Chine (G77) y a vu une occasion unique de s’engager de nouveau en faveur d’idéaux collectifs et d’accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en particulier l’éradication de la pauvreté, qu’il a qualifiée de « plus grand défi mondial », et de « condition indispensable au développement durable ».  Les données économiques jouent pourtant en défaveur de la communauté internationale.

Un rapport du Secrétaire général prévoit que le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) des pays développés tombera à -5,0% en 2020, tandis que la production des pays en développement diminuera de 0,7%.  La pandémie a aggravé la pauvreté et les inégalités: d’après les estimations, 4,3 millions de personnes supplémentaires pourraient passer sous le seuil de pauvreté extrême en 2020, le nombre total de personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté risquant d’augmenter de près de 130 millions d’ici à 2030, ce qui porterait « un coup énorme » aux efforts faits à l’échelle mondiale pour éliminer ce fléau ainsi que la faim.

Pays en situation particulière: besoin d’un soutien renforcé urgent

Les groupes de pays en situation particulière se sont démarqués pour faire entendre leurs difficultés.  Le Honduras a fait observer que ce sont les pays en développement qui subissent le plus les effets des changements climatiques, alors même qu’ils s’efforcent d’éliminer la pauvreté et de promouvoir la croissance économique.  Particulièrement vulnérables aux changements climatiques, les pays en développement sans littoral ont jugé important de recevoir un « financement ciblé » pour lutter contre la désertification, les phénomènes météorologiques extrêmes, les sécheresses persistantes, les inondations et la fonte des glaciers de montagne.

La Sierra Leone, catégorisée parmi les pays les moins avancés (PMA), a décrit des difficultés massives en matière de « diminution des investissements, des échanges commerciaux, des transferts de fonds » ainsi que du « fardeau croissant de la dette ».  Leur marge de manœuvre budgétaire est limitée, du fait de besoins budgétaires « énormes » pour financer une riposte sanitaire « urgente », « bien au-delà de leurs capacités ».

Les petits États insulaires en développement (PEID) restent un cas particulier concernant le développement durable, en raison de leurs vulnérabilités particulières et uniques, exacerbées par les effets de la pandémie de COVID-19.  Le G77 a réclamé à leur égard un soutien renforcé « urgent », « adapté à leurs besoins spécifiques », concernant la mise en œuvre des Orientations de Samoa et la réalisation du Programme 2030.  Cuba a dit avoir réclamé un soutien technique pour faire face à la pandémie et aux changements climatiques, tout en accélérant la mise en œuvre des Orientations de Samoa.  Or, a-t-elle déploré, « les pays ont fait la sourde oreille »: les PEID sont dorénavant « encore plus éloignés » des objectifs de développement durable (ODD) qu’auparavant.

Pourtant, l’aide aux PEID, dans le contexte sanitaire actuel, « est encore plus crucial qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire moderne », a expliqué le responsable onusien Alexander Trepelkov, du Département des affaires économiques et sociales (DESA).  Notant l’importance des écosystèmes marins et de l’océan pour le développement économique, social et environnemental des États Membres, le G77 a reconnu l’importance de protéger et de préserver la mer des Caraïbes en tant que zone spéciale.

Une autre priorité: accélérer la lutte contre les changements climatiques

« La dure réalité est que nous avons dangereusement dévié de l’objectif de limitation du réchauffement climatique à moins de 1,5 degré Celsius », a poursuivi le G77, en lançant un appel à une action climatique beaucoup plus ambitieuse, « afin de nous remettre sur les rails, conformément aux principes, objectifs et engagements de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de son Accord de Paris ».  Si des mesures d’atténuation des changements climatiques ne sont pas adoptées, le développement durable ne sera pas atteint et les progrès des dernières décennies seront perdus, mettant en péril la stabilité interne des nations et la paix mondiale, s’est alarmé le Honduras.  En Iraq, les tempêtes de sable et de poussière représentent un danger grave et un obstacle pour la mise en œuvre des ODD, « avec leurs impacts sur la santé et la gestion de l’eau ».  Plus d’un tiers des pays du monde y sont confrontés, mais en République islamique d’Iran se surajoutent les phénomènes de désertification, « rendant difficile la poursuite du développement durable ».

Elle-même particulièrement touchée par ce phénomène de désertification, l’Érythrée s’est engagée à un avenir moins gourmand en carbone et à produire 12% d’émissions de gaz à effet de serre en moins d’ici à 2030.  La Malaisie, qui a l’intention de les réduire de 45% d’ici à 2030, a « fortement réglementé » son industrie de production d’huile de palme.  La Chine, elle, a déclaré être parvenue à ramener sous contrôle l’épidémie de coronavirus tout en réduisant ses émissions, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060.  Singapour, en tant que petit État en développement, utilise les nouvelles technologies pour gérer les ressources, comme l’eau et la nourriture, mais aussi les déchets.  Le pays investit également dans un avenir qui consomme moins de carbone, en utilisant par exemple l’énergie solaire.

Réduire les risques de catastrophe

Sur la question de la réduction des risques de catastrophe, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), une des régions du monde les plus exposées aux catastrophes naturelles, a indiqué avoir mis en place une coopération dans ce domaine.  L’accord de l’ASEAN sur la gestion des catastrophes (AADMER) sert de plateforme commune et d’épine dorsale de la politique régionale pour la gestion des catastrophes dans la région, tandis que le Centre de coordination de l’aide humanitaire de l’ASEAN pour la gestion des catastrophes (Centre AHA) répond efficacement aux catastrophes à l’intérieur et à l’extérieur de la région.

Pour les Maldives, les conséquences du réchauffement climatique menaçant directement les petits États insulaires obligent les États à mettre en œuvre les obligations contractées dans le Cadre de Sendai, notamment en réduisant la dépendance aux énergies fossiles, conformément à l’objectif 7 du Programme 2030.  En Afrique, le très exposé Mozambique où sévissent des cyclones, des inondations et des séismes, a cité des progrès dans la réduction des risques de catastrophe: la question est centrale pour le Mozambique, après le passage de deux cyclones ayant gravement endommagé les structures du pays en 2019.  Appelant au renforcement du Cadre de Sendai, le Mozambique a cité plusieurs actions entreprises au niveau national: développement des « capacités de développement des populations », promotion de technologies neutres en carbone et des infrastructures agraires durables (barrages, irrigation) ou encore promotion du gaz naturel comme source d’énergie pour remplacer la biomasse au sein des foyers mozambicains.

L’APD, d’autant plus indispensable que l’insécurité alimentaire augmente

Pour contribuer à tous ces efforts, la Chine a promis de mettre à contribution 2 milliards de dollars d’aide publique au développement (APD).  Une APD qui joue un rôle important dans la réalisation des ODD, a souligné le Honduras, tandis qu’à l’échelle globale, les progrès en matière de sécurité alimentaire sont au point mort et même pire: le nombre de personnes qui souffrent de la faim a augmenté au cours des trois dernières années, passant de 785 millions en 2015 à plus de 821 millions en 2018.  La pandémie de COVID-19 a amplifié toutes ces menaces, aggravant la pauvreté et la faim dans le monde, selon un rapport du Secrétaire général.

Dans la perspective d’un cadre post-2020 pour la biodiversité

Les pays en développement sans littoral ont réclamé une aide accrue de la communauté internationale, d’abord pour fixer des objectifs nationaux en matière de biodiversité conformes aux objectifs d’Aichi, et ensuite pour les atteindre.  Le Bangladesh a appelé à davantage d’ambition pour la diversité biologique et encouragé des alternatives en matière de production et de consommation d’énergie, citant la fibre végétale comme option dans le domaine du textile.  Inquiète que la biodiversité continue de se détériorer faute de financement des fonds dédiés, la Sierra Leone a rappelé que l’action en faveur de la biodiversité était indissociable du développement humain au sens large, et a donc demandé aux partenaires de développement que le financement public international accordé aux PMA pour la biodiversité « soit au moins doublé d’ici à 2030 », pour couvrir le coût de leurs besoins en la matière.  Alors que les discussions sur un cadre mondial pour la biodiversité post-2020 sont en cours, avec en ligne de mire la prochaine Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15), la Sierra Leone a espéré qu’un cadre de financement, en particulier pour les PMA, constitue une partie fondamentale du cadre post-2020.

L’énergie durable pour tous

Le G77 a réaffirmé que la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable et durable restait essentielle pour faire progresser les nouvelles opportunités économiques, en créant des communautés durables et inclusives.  Par conséquent, il a prévu la convocation du dialogue de haut niveau en 2021 pour promouvoir la mise en œuvre de l’ODD 7, à l’appui de la Décennie des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous (2014-2024).  Pour conjuguer développement durable et développement économique, la Fédération de Russie a appelé les délégations à viser « un mix énergétique », soit « garantir l’accès aux énergies renouvelables tout en continuant d’utiliser les énergies anciennes ».

Présentation de rapports

Avant de discuter des différentes questions inscrites au chapitre du développement durable, les délégations de la Deuxième Commissions ont entendu les présentations de rapports.

C’est d’abord M. Alexander Trepelkov, Directeur par intérim de la Division des objectifs de développement durable au sein du Département des affaires économiques et sociales (DESA), qui a présenté cinq rapports du Secrétaire général élaborés par le DESA.

Le premier, « Parvenir au développement durable: réaliser le Programme de développement durable à lhorizon 2030, notamment grâce à l’adoption de modes de consommation et de production durables, en faisant fond sur Action21 » (A/75/269), indique que les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19 ont paralysé des pans entiers de l’économie mondiale, limitant fortement l’activité économique.  Le rapport donne néanmoins « un aperçu des progrès sur la voie des objectifs de développement durable (ODD), y compris l’ODD 12 ».  Il apparaît en effet que la communauté internationale reste attachée au développement durable et à mettre au point des modes de production et de consommation durables.  « Les ODD restent à notre portée », a insisté M. Trepelkov.

« L’importance de l’aide aux petits États insulaires en développement (PEID) est encore plus cruciale qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire moderne », a poursuivi M. Trepelkov en présentant le second rapport, intitulé « Suivi et application des Modalités daction accélérées des petits États insulaires en développement (Orientations de Samoa) et de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement »( A/75/273).

Présentant le troisième rapport, « Vers le développement durable de la mer des Caraïbes pour les générations présentes et à venir » (A/75/277), l’orateur a expliqué que de nombreux pays de la région des Caraïbes ont commencé à repenser leur trajectoire de développement, en se concentrant sur des politiques qui renforceront la résilience et contribueront au développement durable.  

Le quatrième rapport du DESA, portant sur le thème « Harmonie avec la Nature » (A/75/266), « s’inscrit dans la crise sanitaire actuelle » et souligne que le processus de relèvement post-COVID-19 offre une occasion unique de « reconstruire en mieux, ensemble, afin de faire de ce monde un endroit où les humains vivent véritablement en harmonie avec la Nature », a commenté l’orateur.

Le cinquième et dernier rapport présenté par M. Trepelkov, « Garantir laccès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable »(A/75/265), dresse un panorama des progrès accomplis en vue de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable, à l’heure de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19).  

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe, Mme Mami Mizutori, a présenté le rapport intitulé « Mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030) » (A/75/226).  Selon elle, la pandémie a mis au jour le manque de compréhension des États Membres « de la nature systémique du risque et des interdépendances entre les secteurs ».  Elle a appelé tous les pays à investir dans la réalisation d’évaluations des risques de catastrophe et dans le renforcement de la collaboration intersectorielle en matière de collecte et d’analyse de données multirisques; à divulguer et à diffuser les informations sur les risques de catastrophe; et à faire participer activement le public et à entretenir une culture de réduction et de prévention des risques.  Appelant les pays donateurs à veiller à ce que leur aide au développement soit fondée sur la prise en compte des risques et sur les stratégies nationales de réduction des risques de catastrophe, Mme Mizutori a considéré la cinquième Conférence des Nations Unies pour les pays les moins avancés (PMA) comme l’occasion d’intégrer ce facteur dans l’octroi de l’aide internationale, ainsi que dans les politiques nationales des PMA.  

M. Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, a présenté le rapport sur la « Mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies pour les déserts et la lutte contre la désertification (2010-2020) » (A/75/190), qui explique notamment ce qui a été fait pour sensibiliser sur la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique.  M. Thiaw a affirmé que la Convention pouvait servir de plateforme pour mieux rebâtir dans la période post-COVID et que sa pleine mise en œuvre peut renforcer la résilience des écosystèmes naturels et réduire les conséquences de la pandémie sur les plus vulnérables.  Il a précisé que 124 pays se sont engagés à fixer des objectifs nationaux volontaires de neutralité en matière de dégradation des terres.  Cela pourrait conduire, entre autres, à la réhabilitation et à la restauration de plus de 400 millions d’hectares de terres.  Le rapport fournit en outre des informations sur les initiatives phares telles que l’initiative Durabilité, stabilité et sécurité, l’Initiative pour la forêt de la paix et bien sûr la Grande Muraille verte.

Une partie de la note du Secrétaire général sur l’« Application des conventions des Nations Unies sur lenvironnement » (A/75/256) a été présentée par Mme Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique.  Elle a déclaré que plus de 150 orateurs de haut niveau avaient participé à la quinzième réunion de la Conférence des Parties de ladite convention, le 30 septembre dernier, dont plus de 72 chefs d’État ou de gouvernement.  Les interventions ont clairement démontré une prise de conscience accrue de l’importance de la conservation et de la restauration de la biodiversité.  La plupart des déclarations appelaient à ce que les efforts de relèvement dans la période postpandémique soient basés sur des modèles économiques plus verts qui intègrent la biodiversité dans tous les secteurs de l’économie.

C’est ensuite le rapport sur la « Lutte contre les tempêtes de sable et de poussière »(A/75/278) qui a été présenté par M. Jamil Ahmad, Directeur des affaires intergouvernementales du Bureau de New York du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), rapport qui met en lumière les activités et initiatives entreprises dans ce domaine par les entités des Nations Unies, les États Membres et un éventail de parties prenantes.  Il souligne qu’il existe encore de nombreuses incertitudes dans la compréhension du cycle mondial de tempête de sable et de poussière et dans ses interactions avec la société humaine.  Par exemple, les évaluations des risques et de la vulnérabilité des dangers des tempêtes de sable et de poussière en sont à leurs balbutiements, tout comme les évaluations des incidences économiques.  De plus, les détails sur la façon dont ces dangers affectent des domaines cruciaux, tels que la santé humaine, restent difficiles à déterminer.

Puis Mme Chantal Line Carpentier, Chef du Bureau de New York de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a présenté le rapport « Lentrepreneuriat au service du développement durable » (A/75/257) en indiquant que ce dernier fournissait un aperçu des développements récents de l’entrepreneuriat et identifiait les meilleures pratiques et les mesures prises pour soutenir la réalisation du Programme 2030, y compris sur la promotion de l’entrepreneuriat résilient, vert, inclusif, dans le contexte de la résurgence post-COVD-19.  Le rapport fournit également des recommandations.

Une autre partie de la note du Secrétaire général sur l’« Application des conventions des Nations Unies sur lenvironnement » (A/75/256) a ensuite été présentée par M. Hernani Escobar Rodriguez, de la Division exécutive du Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.  Cette note identifie les principales conclusions de la Conférence des Parties à ladite convention, tenue en 2019, qui a vu la participation de 22 000 délégués, observateurs et de médias internationaux.  Par ailleurs, 34 décisions y ont été adoptées, concernant les domaines clefs de l’adaptation, de l’atténuation et du financement.  Ces décisions reconnaissent en outre le rôle du multilatéralisme.  Les Parties ont également approuvé le plan de travail de six ans (2020-2025) pour mesurer l’impact de la mise en œuvre des mesures de riposte.

Enfin, le rapport du Secrétaire général sur la marée noire sur les côtes libanaises (A/75/308), a été présenté par M. Moises Venancio, Conseiller régional au Bureau régional pour les États arabes au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).  Le rapport rend compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre des résolutions de l’Assemblée générale concernant la catastrophe écologique provoquée par la destruction par l’aviation israélienne, le 15 juillet 2006, de réservoirs de stockage de carburant situés à proximité immédiate de la centrale électrique de Jiyeh, au Liban.  Cet incident avait provoqué une marée noire sur les deux tiers des côtes libanaises et au-delà.  Dans ce rapport, le Secrétaire général « déplore qu’à ce jour, aucune contribution n’ait été versée au Fonds de financement de la réparation des dégâts causés par la marée noire en Méditerranée orientale, hébergé par le Fonds pour le relèvement du Liban ».  Il engage la communauté internationale des donateurs à verser des contributions à ce fonds.

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