La Commission du désarmement s’est réunie aujourd’hui à New York pour sa première session de fond après un « hiatus de trois années » dû, comme l’a indiqué son Président, à la pandémie de COVID-19 et à d’autres « questions organisationnelles ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
C’est à l’unanimité que l’Assemblée générale a entériné aujourd’hui le Programme d’action de Doha en faveur des pays les moins avancés, adopté le 17 mars par la cinquième Conférence des Nations Unies dédiée à cette catégorie de pays, avant la tenue d’une deuxième partie de conférence à Doha en mars 2023 grâce à la « généreuse offre du Gouvernement du Qatar ».
« Nous vivons aujourd’hui une occasion manquée de réformer le système des Nations Unies », ont tranché les États-Unis, à la clôture de la reprise de session de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires. À l’instar des autres intervenants, dont le Groupe des États d’Afrique et le Groupe des 77 et la Chine, ils ont regretté l’incapacité de la Commission d’avancer sur une résolution relative à la gestion des ressources humaines, attendue depuis cinq ans, coinçant « l’organisation la plus importante » dans le passé.
Lors de la commémoration, ce matin à l’Assemblée générale, de l’abolition de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, le Secrétaire général a appelé à inverser les conséquences de générations d’exploitation, d’exclusion et de discrimination, grâce à des cadres de justice réparatrice, un appel à l’octroi de réparation dont se sont fait l’écho de nombreuses délégations. L’Assemblée a ensuite décidé de tenir en 2024 une réunion de haut niveau sur la résistance aux antimicrobiens.
Les préparatifs de la réunion internationale « Stockholm+50 » prévue les 2 et 3 juin en Suède, dont l’objectif est d’œuvrer en faveur d’« une planète saine pour la prospérité de toutes et de tous », ont été lancés formellement aujourd’hui à New York, à l’Assemblée générale des Nations Unies, en mettant l’accent sur la responsabilité de chaque partie prenante.
À la majorité des deux-tiers applicable au vote sur « les décisions importantes », selon la Charte des Nations Unies, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par 140 voix pour, 5 voix contre et 38 abstentions, la résolution sur les conséquences humanitaires de l’agression contre l’Ukraine.
Après sa résolution du 2 mars exigeant le retrait immédiat des forces russes du territoire ukrainien, l’Assemblée générale a repris aujourd’hui sa session extraordinaire d’urgence, ouverte le 28 février, pour examiner un projet de résolution sur « les conséquences humanitaires de l’agression contre l’Ukraine », présenté par ce pays et un autre intitulé plus sobrement « la situation humanitaire découlant du conflit en Ukraine », soumis par l’Afrique du Sud.
Le Comité spécial de la décolonisation (Comité spécial des Vingt-Quatre) a, cet après-midi, décidé d’organiser son Séminaire régional pour le Pacifique à Castries, Sainte-Lucie, avec cette année pour thème « Développement des territoires non autonomes durant la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) et au-delà », a précisé la Présidente de cet organe subsidiaire de l’Assemblée générale, Mme Keisha McGuire (Grenade).
« Je crois qu’avec une détermination et un dévouement continus, nous pourrons construire des ponts et combler les lacunes restantes. » C’est par ces mots empreints d’espoir que la Présidente a conclu les travaux de la quatrième session de la conférence intergouvernementale chargée de rédiger un instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la diversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales, dont le surnom est « BBNJ ».
La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a été commémorée cette année sous la forme d’un appel à faire entendre la voix des Nations Unies dans la lutte contre le racisme. Les intervenants ont reconnu les progrès réalisés à cette fin au cours des deux dernières années, notamment dans le sillage de mouvements citoyens planétaires salués par l’Assemblée générale en 2020. Mais le combat contre le racisme et pour la justice est plus urgent que jamais, ont déclaré d’un seul front le Secrétaire général, M. António Guterres, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet Jeria, et le Président de l’Assemblée générale, M. Abdulla Shahid - qui a par ailleurs déclaré que les pensées de l’Assemblée allaient « au peuple ukrainien ».