Structure binaire ou unique? Les neuf délégations qui se sont exprimées cet après-midi, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, ne se sont pas vraiment prononcées sur l’idée du Secrétaire général de répartir la gestion des ressources humaines entre deux départements plutôt que de la regrouper sous une seule bannière. Seul pays à prendre parti, la Fédération de Russie a, à l’instar du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), privilégié la structure unique.
En cours au Siège de l'ONU
Cinquième Commission
Aujourd’hui, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, le Groupe des 77 et la Chine ont buté sur les propositions du Secrétaire général pour renforcer l’indépendance du Bureau de la déontologie de l’ONU. Ils ont dit attendre des informations supplémentaires avant de se prononcer.
La polémique annoncée hier entre pays développés et pays en développement sur la question du calcul des contributions au budget ordinaire de l’ONU et à celui des opérations de maintien de la paix a finalement eu lieu, ce matin, dès l’entame de la deuxième réunion de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires. Si la plupart des délégations ont réaffirmé la nécessité d’indexer le montant des contributions des États Membres sur leur capacité à payer, les avis ont en revanche fortement divergé sur le fait de savoir si la méthode actuelle de calcul des quotes-parts reflète bien ce principe.
Après les interventions d’usage sur les questions d’organisation, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaire est entrée directement aujourd’hui dans le vif du sujet avec la question épineuse de la refonte du calcul des quotes-parts au budget ordinaire de l’ONU et à celui des opérations de maintien de la paix. Jugeant « non négociable » tout changement susceptible d’augmenter le montant de la contribution de ses membres, le Groupe des 77 et la Chine ont d’emblée accusé les pays développés de vouloir se défausser de leur responsabilité financière vis-à-vis de l’Organisation sur les pays en développement.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a élu, le 5 juin, Mme Gillian Elizabeth Bird, de l’Australie, comme Présidente.
Après avoir recommandé à l’Assemblée générale un budget de 6,6 milliards de dollars pour 13 missions de l’ONU sur le terrain, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a également soumis à l’approbation de cette dernière des projets de texte « historiques » sur la réforme du pilier « paix et sécurité » et de la gestion de l’ONU.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné ce matin l’état d’avancement de la stratégie Informatique et communications de l’ONU, marqué par des « progrès impressionnants » mais « au mieux inégaux », deux ans et demi après son lancement.
Ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, les propositions du Secrétaire général sur le dispositif de prestation de services centralisée au Secrétariat de l’ONU se sont heurtées à quelques critiques de la part des États qui ont pointé du doigt l’insuffisance des informations sur les gains d’efficacité et les économies attendus, le nombre et le choix des futurs lieux d’implantation des centres de services partagés et les tâches qui relèveront de leur responsabilité.
Le lien entre la réforme de la gestion du Secrétariat de l’ONU et des fonctionnaires véritablement comptables de leurs actes est incontournable, ont déclaré les États-Unis, en se félicitant de la version actualisée du « dispositif d’application du principe de responsabilité au Secrétariat » soumise aujourd’hui à l’examen de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.
Nombreuses ont été les délégations, ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, à applaudir les propositions du Secrétaire général pour réformer la gestion de l’ONU et à plébisciter la stricte séparation entre les politiques de gestion, d’une part, et l’appui opérationnel au terrain, d’autre part.