Quoique la situation financière de l’ONU demeure « globalement saine », les quatre délégations, qui sont intervenues aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, se sont inquiétées de la capacité de l’Organisation de couvrir les prestations sociales, soit « les engagements au titre des avantages du personnel » estimés à 4,4 milliards de dollars. L’assurance maladie, les frais de rapatriement et les pensions risquent de « ruiner » le budget ordinaire de l’ONU, s’est alarmé le Groupe des 77 et de la Chine devant la Commission qui examinait les états financiers de l’Organisation pour 2016.
En cours au Siège de l'ONU
Cinquième Commission
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, les rapports sur la rénovation du Siège de l’ONU à New York, « plan-cadre d’équipement », conduisant le Groupe des 77 et la Chine à demander que l’on tire soigneusement les enseignements d’un projet qui a coûté plus de 20% du budget initial et duré quatre ans de plus.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, la proposition budgétaire du Secrétaire général pour le système des coordonnateurs résidents: 127,2 millions de dollars pour 2018-2019. Le Groupe des 77 et la Chine se sont déclarés « déçus » par cette proposition « transitoire », qui se borne essentiellement à reconduire le budget de l’exercice précédent.
Le Groupe des 77 et la Chine mais aussi l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont accusé, aujourd’hui, la Secrétaire générale adjointe à la gestion, Mme Jan Beagle, de n’avoir pas évoqué, lorsqu’elle a présenté la situation financière de l’ONU le 6 octobre dernier, la possibilité désormais offerte aux États de recevoir par courriel, et non plus publiquement, le décompte des sommes qu’ils doivent à l’Organisation. Les deux groupes d’États ont dénoncé « un précédent malsain » contraire à l’engagement du Secrétaire général de l’ONU en faveur de la transparence, un engagement que Mme Beagle a réitéré aujourd’hui.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a entamé, ce matin, après l’intervention du Secrétaire général de l’ONU, l’examen du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2018-2019. Si certaines délégations ont dénoncé des coupes « arbitraires », d’autres ont au contraire appelé à rationaliser davantage le budget, au profit d’une stricte discipline budgétaire.
Le budget ordinaire s’épuise et les réserves baissent, s’est alarmée aujourd’hui la Secrétaire générale adjointe à la gestion qui informait la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires de la situation financière de l’ONU. La Commission a aussi reçu la visite du Président de la soixante-douzième session de l’Assemblée générale.
L’examen du budget-programme pour l’exercice 2018-2019 et la mise en œuvre de la réforme de l’ONU étaient, ce matin, au centre des préoccupations des États Membres à l’ouverture des travaux particulièrement « complexes » et « denses » de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.
Le Représentant permanent du Cameroun auprès des Nations Unies, M. Michel Tommo Monthe, a été élu, le 31 mai 2017, Président de la Cinquième Commission (questions administratives et budgétaires) pour la soixante-douzième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. (Voir le communiqué de presse paru sous la cote AG/11915)
Devant une chute d’un milliard de dollars dans le budget des opérations de maintien de la paix, le Groupe des États d’Afrique, hôte de 9 missions sur 14, a dit craindre que l’on « mette en péril l’exécution des mandats » et que l’on « sape la crédibilité de l’Organisation ».
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a informé, cet après-midi, l’Assemblée générale que l’adoption du projet de résolution* sur l’amélioration de l’aide qu’apporte le système des Nations Unies à la mise en œuvre par les États de la Stratégie antiterroriste mondiale implique une nouvelle enveloppe de 373 200 dollars en 2017.