L’Assemblée générale a tenu, aujourd’hui, un débat thématique de haut niveau portant, dans le cadre du soixante-dixième anniversaire de l’ONU, sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales, qui a été l’occasion pour nombre des quelque 50 ministres et représentants d’États Membres de souligner l’urgence d’une réforme de l’Organisation pour lui permettre de mieux affronter les défis actuels et à venir.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
La tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui poursuivait aujourd’hui le débat général de sa soixante-dixième session, a vu se succéder aujourd’hui 17 chefs d’État et 15 chefs de gouvernement, ainsi que le Président d’un État observateur non membre, l’État de Palestine, dont le drapeau a été hissé pour la première fois aujourd’hui à l’ONU.
Au deuxième jour de son débat général, l’Assemblée générale des Nations Unies a résonné des appels lancés par ses États Membres pour continuer de faire de l’Organisation, 70 ans après sa création, une enceinte où conflits militaires et différends territoriaux se règleraient de manière pacifique et négociée, en menant au besoin les réformes jugées nécessaires par plusieurs dirigeants, dont 27 chefs d’État et 6 chefs de gouvernement.
Le débat général de la soixante-dixième session de l’Assemblée générale s’est ouvert, aujourd’hui, avec un vibrant hommage des dirigeants du monde à l’Organisation des Nations Unies, « née en 1945 des cendres de la guerre » comme l’a rappelé une vidéo projetée en ouverture, et dont le rôle, de l’aveu des chefs d’État et de gouvernement, est d’empêcher que ne règne la loi du plus fort.
L’Assemblée générale a achevé, ce soir, sa réunion plénière de haut niveau de trois jours au cours de laquelle les 193 États Membres ont adopté un programme de développement durable destiné, d’ici à 2030, à « transformer notre monde »*. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont, au cours de cette dernière journée, appelé à renforcer la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, lors de la Conférence des États parties (COP 21), en décembre, à Paris.
Les chefs d’État, premiers ministres et ministres participant au Sommet mondial de trois jours qui a adopté, hier au Siège de l’ONU à New York, les 17 objectifs et 169 cibles du « Programme de développement durable à l’horizon 2030 » ont insisté aujourd’hui sur les moyens de mise en œuvre, dont l’apport du secteur privé, et sur le lien entre progrès socioéconomiques et sécurité qu’il s’agisse des répercussions du conflit syrien ou des menaces terroristes.
C’est la première fois, au cours des 70 années de l’histoire de l’Organisation des Nations Unies, qu’un pape prend la parole à l’ouverture de l’Assemblée générale, et devant tant de dirigeants mondiaux, a fait remarquer le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, en accueillant ce matin le pape François.
L’Assemblée générale des Nations Unies, dont un sommet réunit pendant trois jours à New York plus de 160 chefs d’État et de gouvernement et de ministres, a adopté à l’unanimité, aujourd’hui, un « Programme de développement durable* à l’horizon 2030 », assorti de 17 objectifs « ambitieux » pour « transformer notre monde ».
L’Assemblée générale a décidé aujourd’hui de tenir la première partie de sa session 2015-2016, du lundi 28 septembre au mercredi 16 décembre 2015 et d’inscrire à son ordre du jour un point relatif à « la sensibilisation de l’opinion mondiale* au drame des migrants en situation irrégulière, en particulier les demandeurs d’asile syriens, dans le bassin méditerranéen ».
La soixante-dixième session de l’Assemblée générale a été ouverte cet après-midi par son Président, M. Mogens Lykketoft, du Danemark, élu le 15 juin dernier et qui a pressé les États de prendre « l’engagement d’agir » pour réaliser le développement durable, mettre fin aux conflits et régler la crise « énorme et explosive » des réfugiés. Cette session doit être celle de la compassion, de la prévention et par-dessus tout, de l’action, a dit en écho le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.