L’Assemblée générale a élu ce matin 18 nouveaux membres au Conseil économique et social (ECOSOC) pour un mandat de 3 ans qui commencera le 1er janvier 2016. L’Australie, l’Afrique du Sud, les États-Unis et l’Italie ont été reconduits.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC) a livré aujourd’hui à l’Assemblée générale les quatre « messages-clefs » de son instance sur la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en septembre dernier. L’Assemblée générale, qui examinait le rapport 2015 de l’ECOSOC, a aussi entendu l’Inde, le Koweït, l’Argentine, l’Égypte et le Zimbabwe.
L’insuffisance des financements internationaux et l’insécurité liée aux conflits et au terrorisme, mais aussi le paludisme qui frappe en priorité les enfants et les plus faibles, continuent d’entraver les progrès du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), lancé en 2001, près de quinze ans après son adoption, ont relevé aujourd’hui les délégations à l’Assemblée générale.
L’Assemblée générale a élu ce matin comme nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité l’Égypte, le Japon, le Sénégal, l’Ukraine et l’Uruguay pour un mandat de deux ans allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2017. Seuls candidats de leur Groupe régional, ils remplacent le Chili, la Jordanie, la Lituanie, le Nigéria et le Tchad.
Appelées à s’exprimer sur le rapport du Secrétaire général relatif à l’activité de l’Organisation, les délégations ont insisté aujourd’hui à l’Assemblée générale sur la nécessaire et urgente réforme des institutions de l’ONU, en particulier du Conseil de sécurité, pour en renforcer l’efficacité face aux menaces contemporaines et favoriser la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
C’est non sans émotion que le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), M. Vagn Joensen, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée générale le tout dernier rapport annuel de son instance qui doit achever ses travaux à la fin de décembre et « passer le flambeau » au « Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des deux Tribunaux ». Les rapports du Mécanisme et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) ont été présentés par leur Président, M. Theodor Meron. Les représentants de la Croatie, du Rwanda et de la Serbie ont apporté leurs commentaires.
L’Assemblée générale a débattu aujourd’hui des réformes et améliorations à apporter aux opérations de paix, « au cœur » même de l’action des Nations Unies, en souhaitant, à l’instar du Secrétaire général, renforcer leur efficacité et leur capacité d’adaptation rapide au terrain. « Urgence et transparence », tels ont été les mots d’ordre de la part des délégations.
La situation en Syrie et l’ampleur inédite des migrations qu’elle suscite, en conjonction avec les autres crises au Moyen-Orient ou en Afrique, ont dominé les six jours de débat général de la soixante-dixième session de l’Assemblée générale, cette semaine à New York.
À la veille de la clôture de son débat général annuel, l’Assemblée générale a entendu, aujourd’hui, plus d’une trentaine d’orateurs dont le Président du Burkina Faso, M. Michel Kafando, et le Ministre syrien des affaires étrangères, M. Walid al-Moualem. Ce dernier a annoncé que son pays acceptait le principe de discussions « non contraignantes » de paix sous l’égide de l’ONU.
Au quatrième jour du débat général, le Premier Ministre israélien n’a pas caché ses doutes quant à une mise en œuvre effective de l’accord sur le programme nucléaire iranien. En tout, l’Assemblée générale a entendu aujourd’hui une quarantaine de chefs d’État, de premiers ministres et de ministres dont certains ont évoqué leurs efforts pour consolider la paix et le développement, malgré la persistance de l’insécurité, notamment en Afrique.