En cours au Siège de l'ONU

Soixante-dixième session,
52e séance – matin
AG/11723

L’Assemblée exige que le contrat des hauts fonctionnaires de l’ONU comporte un indicateur sur le respect des délais dans la publication des documents demandés par les États

L’Assemblée générale a prié ce matin le Secrétaire général d’ajouter au contrat de mission de tous les hauts fonctionnaires de l’ONU un nouvel indicateur portant sur le respect des délais de publication des documents destinés aux organes intergouvernementaux et à ses commissions.  Outre cette résolution, l’Assemblée a adopté sans vote quatre autres textes recommandés par sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.  Elle a aussi entendu le représentant du Paraguay sur la suite donnée aux résultats des grandes conférences de l’ONU.

Dans une résolution1 de 112 paragraphes, intitulée « Plan des conférences », l’Assemblée générale réaffirme qu’il importe que les documents destinés à sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires soient publiés dans les délais.  Elle note en effet « avec préoccupation » que 70% seulement des départements auteurs ont atteint l’objectif de 90% fixé pour le respect des délais de soumission des rapports au Département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences chargé de leur traduction dans les six langues de travail de l’ONU.  L’Assemblée prie donc « de nouveau » le Secrétaire général d’appliquer plus rigoureusement le système de créneaux grâce à un mécanisme de suivi spécial tel que l’équipe spéciale interdépartementale sur la documentation.

Pour améliorer l’application « du principe de la responsabilité du Secrétariat », l’Assemblée va plus loin et prie le Secrétaire général d’ajouter au contrat de mission de tous les hauts fonctionnaires de l’ONU un nouvel indicateur portant sur le respect des délais et d’en faire dans les futurs projets de budget-programme, un élément des réalisations escomptées du Secrétariat. 

La résolution traite des questions touchant la documentation et les publications mais aussi du calendrier des réunions que l’Assemblée a approuvée aujourd’hui, de l’utilisation des ressources affectées aux services de conférence et de la gestion intégrée à l’échelle mondiale consistant à appliquer dans les quatre principaux centres de conférence de l’ONU –New York, Genève, Vienne et Nairobi-, des indicateurs de résultats et des systèmes informatiques communs comme gData, gDoc, gMeets et gText.  La résolution finit sur les questions relatives à la traduction et à l’interprétation.

Dans une autre résolution2 recommandée par sa Cinquième Commission, l’Assemblée générale fait siennes les conclusions3 du Comité du programme et de la coordination.

Elle a aussi pourvu aujourd’hui les sièges vacants au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), en y nommant MM. Ihor Humennyi, de l’Ukraine, Conrod Hunte, d’Antigua-et-Barbuda, Eihab Omaish, de Jordanie, Babou Sene, du Sénégal, et Tesfa Alem Seyoum, pour un mandat de trois ans prenant effet le 1er janvier 2016.  

Au Comité des contributions et pour un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2016, elle a nommé Mme Jasminka Dinić, de la Croatie et MM. Sayed Yawar Ali, du Pakistan, Edward Faris, des États-Unis, Toshiro Ozawa, du Japon, Tõnis Saar, de l’Estonie et Josiel Motumisi Tawana, de l’Afrique du Sud.  Enfin au Comité des commissaires aux comptes4, elle a fait entrer l’Institution supérieure de contrôle des finances publiques allemande, pour un mandat de six ans commençant le 1er juillet 2016.

Sur le suivi des textes issus des grandes conférences de l’ONU, le représentant du Paraguay, M. Federico Alberto Gonzalez Franco, a souligné l’importance de mettre en œuvre ces textes pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Dans ce contexte, il est indispensable, a-t-il estimé, de prendre en compte les spécificités de chaque pays et à l’approche de la Conférence de Paris sur le climat prévue le mois prochain, celles des pays en développement sans littoral confrontés à la sécheresse et aux inondations.  Ces pays « méritent une attention particulière », a-t-il insisté.

Le représentant a donc jugé « urgent » d’améliorer le système de collecte, d’analyse et de diffusion des données pour avoir des informations officielles comparables, mais, a-t-il prévenu, cela ne sera possible que si les capacités nationales sont renforcées.  Il a exhorté les pays concernés, leurs partenaires et le système des Nations Unies à mettre en œuvre le Programme d’action de Vienne pour la décennie 2014-2024.  Les six actions prioritaires du Programme sont les politiques en matière de transit; les infrastructures de transport, énergétiques et relatives aux technologies de l’information et des communications; la facilitation du commerce international; l’intégration régionale; la transformation structurelle de l’économie; et les moyens de mise en œuvre.

L’Assemblée générale tiendra sa prochaine réunion lundi 16 novembre à partir de 10 heures sur le rapport du Conseil des droits de l’homme.

1A/70/4502A/70/4393A/70/16; 4A/70/539, A/70/540 et A/70/541

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