Les délégations ont été quasi unanimes, aujourd’hui, à l’Assemblée générale, à afficher leur soutien à la Cour pénale internationale (CPI) pour son travail dans la lutte contre l’impunité pour les crimes les plus graves, mais aussi pour défendre cet organe face aux attaques et menaces dont elle a fait l’objet pendant l’année écoulée.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
Se déclarant vivement préoccupée par la dernière escalade de la violence depuis l’attaque du 7 octobre 2023 et par la grave dégradation de la situation dans la bande de Gaza et dans le reste du Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et en Israël, l’Assemblée générale a demandé, aujourd’hui, une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités.
Les délégations ont été nombreuses, aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, à décerner un satisfecit à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour la qualité de son travail et sa contribution « exceptionnelle » à la coexistence pacifique entre les nations et la promotion de l’état de droit.
Vives émotions, images chocs et fermes condamnations ont marqué la reprise, aujourd’hui, de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale consacrée aux mesures illégales prises par les autorités israéliennes, à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé, au moment où la région vit l’une des plus graves crises de son histoire moderne.
La Présidente du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux a déclaré, ce matin, à l’Assemblée générale, que l’entité avait atteint une « phase critique » de son existence, précisant que plus aucun procès en première instance ou en appel n’est en cours relativement aux crimes principaux incorporés dans le Statut du Mécanisme.
L’Assemblée générale s’est penchée, aujourd’hui, sur les « triples paradoxes » et les obstacles persistants et nouveaux qui entravent la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique que « rien ne pourrait arrêter » si elle était bien soutenue par la communauté internationale et en avait l’opportunité, a soutenu son Président, M. Dennis Francis.
L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection de 15 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme (CDH) pour la période 2024-2026. Le vote se déroulait à bulletin secret et les candidats devaient obtenir au moins 97 voix, soit la majorité des 193 États Membres de l’Assemblée.
La question des mesures coercitives unilatérales s’est imposée lors de l’adoption sans vote, ce matin, par l’Assemblée générale, de trois déclarations politiques relatives à la santé mondiale, et portant respectivement sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies; la couverture sanitaire universelle; et la lutte contre la tuberculose. De vives critiques ont notamment été soulevées, par le Groupe des 77 et la Chine, entre autres, au sujet de l’absence de toute référence à l’impact délétère de ces mesures sur le droit à la santé.
L’Assemblée générale a, ce matin, fait sienne la « déclaration politique issue du forum politique de haut niveau pour le développement durable », malgré des désaccords sur la teneur du texte, portant principalement sur l’absence de référence aux mesures coercitives unilatérales, mais pas seulement.
Dans un contexte où la communauté internationale semble incapable de s’unir pour répondre aux tensions géopolitiques et autres défis du monde, comme l’a dit le Secrétaire général, 136 chefs d’État et de gouvernement, et 40 ministres se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale, dès le 19 septembre, pour deviser sur le thème « Rétablir la confiance et raviver la solidarité mondiale pour accélérer la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité ».