Le Représentant permanent du Guatemala auprès des Nations Unies, M. Jorge Skinner-Kleé, a été élu, le 5 juin 2018, Président de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) pour la soixante-treizième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Le Conseil économique et social (ECOSOC) et la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières ont débattu, ce matin, lors d’une réunion conjointe, des questions devant être abordées dans le chapitre thématique des rapports 2019 et 2020 du Groupe de réflexion interinstitutions sur le financement du développement durable.
Les délégations de la Deuxième Commission, la Commission chargée des questions économiques et sociales, se sont félicitées aujourd’hui de la richesse et de l’efficacité de leurs travaux, qu’elles ont pu achever avant la fin du mois de novembre, ce qui n’était pas arrivé depuis 1986. Deux mois de débats et de négociations ont ainsi débouché sur 41 projets de résolution, même si 12 ont dû être soumis aux voix.
Cet après-midi, la Deuxième Commission (économique et financière) a adopté un projet de décision et 20 projets de résolution, dont trois à l’issue d’un vote. Ces textes portent, entre autres, sur les questions de politique macroéconomique, le développement durable, les groupes de pays en situation particulière, ou encore l’élimination de la pauvreté.
La Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, s’est réunie cet après-midi pour adopter les premiers textes de la session. Sur les huit projets de résolution, quatre ont été adoptés par vote, dont deux portant sur le développement durable.
Après un mois de travaux et 24 séances de débats, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a entendu, cet après-midi, la présentation de 36 des 42 projets de résolution au menu de cette session, et sur lesquels elle se prononcera ultérieurement. Deux de ces textes entendent contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en proposant d’instituer une année internationale des camélidés en 2024 et une journée mondiale des abeilles, qui serait célébrée le 20 mai.
Tout processus de « repositionnement » ou de « réforme » ne serait que « cosmétique et sans enjeu réel s’il ne permettait pas de restaurer l’indépendance et l’impartialité du système onusien de développement », a déclaré le délégué camerounais à la Deuxième Commission en résumant l’avis dominant sur un sujet qui fera l’objet d’un deuxième rapport très attendu du Secrétaire général en décembre prochain. Sur le financement des activités opérationnelles de développement, l’équilibre entre ressources de base et ressources dites « préaffectées » a été revendiqué par de nombreux orateurs.
« Cinquante ans d’occupation de terres palestiniennes et syriennes ont gravement ralenti le développement social et économique du Territoire palestinien occupé et du Golan arabe syrien occupé », a déclaré, cet après-midi, M. Mohamed Ali Alhakim, Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), en présentant devant la Deuxième Commission (économique et financière) le rapport* sur les « répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe du Golan syrien occupé ».
Il est urgent que l’ONU s’emploie à tirer pleinement parti des possibilités de collaboration avec le secteur privé et les autres partenaires pour accompagner le développement durable. C’est l’appel qu’a lancé la Directrice exécutive du Pacte mondial des Nations Unies, Mme Lise Kingo, ce matin, devant les délégations de la Deuxième Commission (économique et financière) qui examinaient la question des partenariats à forger entre le système de l’ONU et le secteur privé.
Le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) -l’agence onusienne chargée de promouvoir socialement et écologiquement les villes durables- a fait récemment l’objet d’un diagnostic qui a conduit les délégations de la Deuxième Commission (économique et financière), ce matin, à prendre position sur les possibilités d’amélioration de cet organe sur les plans structurel et opérationnel. Les États Membres examinaient le sujet des établissements humains, près d’un an après l’adoption du Nouveau Programme pour les villes, qui est en cours d’application pour contribuer au développement durable.