Cinquième Commission: la pandémie de COVID-19, illustration parfaite de l’utilité d’un système de gestion de la résilience institutionnelle à l’ONU
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a audité ce matin les progrès du système de gestion de la résilience institutionnelle qui, créé en 2013, a été particulièrement mis à l’épreuve pendant la pandémie de COVID-19.
Ce matin, Mme Olga de la Piedra, Directrice au Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, a rappelé les sept éléments fondamentaux du système: la gestion des crises; la sûreté et la sécurité du personnel de l’ONU mais aussi des visiteurs, des locaux et des biens; la communication de crise; le soutien sanitaire d’urgence; la résilience en matière de technologies de l’information et des communications; la continuité des opérations; et l’appui aux fonctionnaires des Nations Unies et aux membres de leur famille concernés (A/79/692).
C’est le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination qui est responsable de la politique en la matière; et dans les différents pays où les entités de l’ONU sont déployées, l’équipe de pays des Nations Unies est le principal mécanisme de coordination.
Selon le rapport (A/79/692) de M. António Guterres, de 2022 à 2024, la mise en œuvre du système a nécessité un montant de 3,7 millions de dollars pour la sensibilisation, la formation et la coordination, y compris le temps de travail du personnel. Ces dépenses ont été engagées à la fois au titre du budget ordinaire et des ressources destinées au maintien de la paix.
Pour les technologies de l’information et des communications, c’est une somme de 119,4 millions de dollars qui a été dépensée par, entre autres, le Bureau de l’informatique et des communications, le Centre de services régional d’Entebbe, la Base de soutien logistique des Nations Unies à Brindisi, les commissions régionales, les Offices des Nations Unies à Genève, à Nairobi et à Vienne, et 20 missions sur le terrain.
Dès le début de la pandémie de COVID-19 en 2020, a expliqué Mme de la Piedra, des équipes de gestion des crises ont été actionnées dans les différents sièges de l’ONU pour faciliter une réponse cohérente. La qualité de la collaboration et de la coordination a été la clef d’un processus dynamique et souple, non seulement au Siège de New York mais aussi dans les organisations du système des Nations Unies et ce, en consultation avec les États Membres.
Une coordination a également été assurée avec les autorités locales, les fournisseurs ou encore les partenaires pour assurer l’exécution des mandats. Cette expérience, a estimé le Vice-Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), M. Udo Fenchel, doit inspirer les réponses aux défis actuels et futurs.
Dans son rapport (A/79/7/Add.45), le Comité consultatif réclame un état détaillé des coûts totaux des activités d’appui au système de gestion de la résilience institutionnelle ainsi qu’une vue d’ensemble du coût global du système et de tout gain d’efficacité réalisé. Ces coûts devraient concerner les dépenses de personnel, les investissements dans les technologies de l’information et des communications, les formations, les services de conseil et les assurances.
La Cinquième Commission tiendra une autre séance publique lundi 10 mars, à partir de 10 heures, pour examiner les prévisions budgétaires pour les mesures de lutte contre l’islamophobie.
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